Antonio Rüdiger présente ses excuses après son dérapage

Le défenseur du Real Madrid, Antonio Rüdiger, est revenu sur les incidents houleux de la dernière finale de Coupe du Roi.

Ce soir-là, Antonio Rüdiger avait totalement perdu son sang-froid. Furieux contre l’arbitre principal, l’Allemand s’était laissé emporter, au point de tenter d’en venir aux mains avec l’homme au sifflet avant de lui lancer un glaçon tiré de sa poche de glace. Une scène qui avait choqué autant ses coéquipiers que les supporters.

La commission de discipline n’avait pas laissé passer : six matchs de suspension pour sanctionner l’attitude du Madrilène. Un verdict qui, au regard de la gravité des faits, pouvait presque sembler clément. Résultat : Rüdiger a manqué toute la fin de saison et n’a pu terminer de purger sa peine qu’à l’occasion de la première journée de Liga cette année.

Aujourd’hui, le colosse allemand reconnaît son erreur et assume : un mea culpa attendu, mais indispensable pour tourner la page et repartir de l’avant.

Antonio Rüdiger est revenu publiquement sur son dérapage lors de la dernière finale de Coupe du Roi, un épisode qui avait fait couler beaucoup d’encre. Suspendu six matchs après avoir perdu le contrôle face à l’arbitre De Burgos Bengoetxea, le défenseur du Real Madrid a reconnu ses torts dans un entretien accordé au quotidien Süddeutsche Zeitung.

« Il ne fait aucun doute que mon comportement était incorrect et totalement exagéré. C’était stupide de jeter un glaçon sur le terrain et de perdre mon sang-froid », a admis l’international allemand. Avant de poursuivre : « Je suis conscient que je vais désormais faire l’objet d’une attention critique particulière. »

Connu pour son tempérament volcanique, Rüdiger assume cette part de son identité : « Tout le monde sait que je suis un gars très émotif, mais je me donne toujours à 100 % sur le terrain. Mon style de jeu se nourrit de ces émotions, c’est ce qui a fait de moi le défenseur que je suis aujourd’hui. »

Mais cette fois, l’ancien joueur de Chelsea le concède : il est allé trop loin. « Dans le contexte de cette finale, j’ai clairement dépassé les bornes. C’était une grave erreur, et j’étais très en colère contre moi-même d’avoir fait ça », conclut-il.

Un mea culpa qui devrait apaiser les débats autour du roc madrilène, désormais attendu sur un seul terrain : celui du jeu.