Alors que la tension est à son paroxysme à la veille de la finale de la Copa del Rey entre le Barça et le Real Madrid, Archivo VAR révèle en exclusivité les dessous du scandale autour des arbitres retenus par Medina Cantalejo, patron du Comité Technique des Arbitres (CTA).
C’était avec beaucoup de sérénité et d’empressement que le Real Madrid se préparait à défier le FC Barcelone en finale de la Copa del Rey ce samedi. Arrivés à Séville ce vendredi, Carlo Ancelotti et Luka Modric se préparaient à répondre aux questions des journalistes en conférence de presse, quand, subitement, le club a tout suspendu. La raison est simple : la sortie de Ricardo De Burgos Bengoetxea et González Fuertes, les arbitres retenus pour cette affiche.
En effet, présents devant la presse sur initiative de la Fédération Royale Espagnole de Football (RFEF), les officiels de la rencontre ont surpris avec leurs déclarations. Si l’arbitre central s’est mis en spectacle en versant des larmes à la veille d’un si grand choc, celui du VAR a annoncé des mesures drastiques contre le Real Madrid, qui est le club exerçant le plus de pression sur les décisions arbitrales en Espagne ces derniers mois. « Nous allons prendre des mesures. Sous peu, vous verrez. On va écrire l’histoire, on ne peut plus supporter ce qu’on est en train de subir », confiait Fuertes.
Les révélations exclusives d’Archivo VAR
Outré par les déclarations de ses deux arbitres, le Real Madrid a publié un communiqué clair, demandant à la Fédération de réagir au risque de boycotter également la finale. Dans ce contexte tendu, Archivo VAR, qui est l’un des spécialistes des questions arbitrales en Espagne, également bien ancré dans les petits secrets au sein du CTA, a fait un grand déballage. Dans une longue tribune sur son compte X intitulée « La dernière manœuvre autoritaire de Medina Cantalejo : les dessous de la conférence de presse de De Burgos Bengoetxea et González Fuertes », des révélations chocs sont tombées.
D’après les nouvelles, Medina Cantalejo ne semble pas accepter sa destitution imminente en tant que président du CTA (Comité Technique des Arbitres). Dans une tentative de vengeance, le patron des arbitres aurait orchestré sa dernière manœuvre autoritaire en envoyant González Fuertes et De Burgos Bengoetxea, deux arbitres très proches de lui, en conférence de presse.
« Nous voulons des arbitres de terrain qui n’interviennent pas dans la VAR », déclarait encore récemment le président du CTA. Pourtant, il a désigné González Fuertes, arbitre de terrain, pour la VAR, et Hernández Maeso, également arbitre de terrain, pour l’AVAR. Coïncidence ? Aucune. D’autant plus que González Fuertes n’était même pas le premier choix du CTA », déballe Archivo VAR, qui révèle par ailleurs qu’il y avait deux autres arbitres qui avaient été préalablement désignés pour cette finale.
« Soto Grado et Figueroa Vázquez avaient pourtant été choisis initialement par le Comité Technique des Arbitres pour officier lors de la finale. Mais, par un retournement politique, Clos Gómez — sur ordre de Medina Cantalejo — a informé les deux arbitres qu’ils étaient écartés. » D’après les confidences toujours, Soto Grado et Figueroa Vázquez ne soutiennent pas du tout le patron des arbitres espagnols.
La conférence de presse préparée par Medina Cantalejo
À en croire Archivo VAR, la conférence de presse s’est déroulée exactement comme Medina Cantalejo l’avait prévu : une défense acharnée du président sortant du CTA, lequel a offert à ses fidèles le match le plus important de la saison, invoquant une prétendue unité dans un collectif pourtant profondément divisé entre ses partisans et ses détracteurs. Cependant, l’excès de zèle de ses deux protégés, surtout celui de González Fuertes, s’est retourné contre lui.
En effet, certains arbitres au sein même du collectif ne comprennent pas les déclarations de De Burgos Bengoetxea et González Fuertes, surtout à un peu plus de 24 heures d’arbitrer une finale de Coupe du Roi entre le Barça et le Real Madrid. Ils savaient que de telles prises de parole risquaient de provoquer une réaction du club merengue et de braquer encore davantage les projecteurs sur l’arbitrage, ce qui s’est effectivement produit.
Vu la situation critique, le président de la Fédération Espagnole de Football serait sur le point de demander des explications au président du Comité Technique des Arbitres. « La stratégie de Medina Cantalejo pour sauver son poste s’est finalement retournée contre lui et a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La RFEF (Fédération Espagnole de Football) est stupéfaite par la situation et exigera des explications du président sortant du CTA dans les prochaines heures », précise Archivo VAR.
Au regard de tout ce qui est tombé, il est clair que les revendications du Real Madrid sont tout à fait crédibles. Affaire à suivre.
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