Lors de son traditionnel toast de Noël, Florentino Pérez a pris la parole avec une fermeté inédite pour dénoncer ce qu’il considère comme le plus grand scandale de l’histoire du football. Le président du Real Madrid, en s’adressant à un parterre de journalistes, a utilisé cette occasion pour critiquer ouvertement l’affaire Negreira, qu’il juge être un fléau qui gangrène le football espagnol. En évoquant les récentes décisions arbitrales controversées lors du match contre Alavés, Pérez a souligné que ces incidents ne sont que la partie émergée d’un problème bien plus vaste.
Le président madrilène n’a pas hésité à pointer du doigt les acteurs clés de cette crise. Il a ainsi accusé le FC Barcelone, la Fédération espagnole de football et la Liga de complicités dans cette affaire. Selon lui, les paiements exorbitants effectués par le club catalan pour des services jugés fictifs sont une preuve accablante d’une corruption systémique. « Le cas Negreira est le cas le plus grave du football à ce jour », a-t-il déclaré avec véhémence, ajoutant que plus de 8 millions d’euros avaient été versés pour des rapports techniques d’arbitres qui n’ont jamais été remis aux entraîneurs. « Qui peut croire qu’on a payé de telles sommes pour des documents dont les entraîneurs ignoraient l’existence ? », s’est-il indigné.
Une attaque frontale contre les institutions
Pérez a également exprimé son indignation face à l’absence de soutien des institutions sportives dans cette lutte contre la corruption. « Il est incompréhensible que LaLiga et la RFEF aient laissé le Real Madrid seul », a-t-il déclaré. Il a rappelé que le président des arbitres avait demandé au club d’oublier cette affaire, ce qui a provoqué son indignation. « Comment peut-on nous demander de tourner la page sur une telle machination ? », s’est-il exclamé, soulignant que ces institutions ont un devoir de veiller à l’intégrité du sport.
Impacts sur le terrain et au-delà
En lien avec les performances récentes sur le terrain, Pérez a fait référence à des décisions arbitrales jugées douteuses lors du dernier match contre Alavés. « Nous avons été dirigés par un arbitre qui nous avait menacés de mesures disciplinaires avant la finale de la Coupe », a-t-il rappelé. Le président a mis en lumière des fautes flagrantes non sanctionnées, comme celles subies par Vinicius Jr et Rodrygo, affirmant que cela nuit directement au club.
Sur le plan économique, il a rassuré les supporters en affirmant que malgré ces turbulences, le Real Madrid demeure solide financièrement. « Nous sommes le club générant le plus de revenus au monde selon Deloitte et Forbes », a-t-il déclaré fièrement. La transformation du stade Santiago Bernabéu et l’accueil de la NFL témoignent de la résilience et de la capacité d’innovation du club face aux défis actuels.
En conclusion, Florentino Pérez appelle à un changement radical dans le football espagnol pour restaurer l’intégrité du sport. Sa déclaration marque un tournant dans la lutte contre la corruption, incitant à une réflexion profonde sur l’avenir du football en Espagne.
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