Lors du traditionnel déjeuner de Noël avec la presse, Florentino Pérez a marqué les esprits en abordant le scandale Negreira, qu’il considère comme la plus grave affaire du football actuel. Le président du Real Madrid a pris la parole lundi à la Ciudad Real Madrid, mêlant réflexions institutionnelles et critiques acerbes envers les instances dirigeantes du football espagnol. Il a également évoqué les décisions arbitrales qui ont impacté son équipe lors de leur dernier match contre Alavés.
Pérez n’a pas mâché ses mots : « Comment peut-on oublier le plus grand scandale de l’histoire du football ? » Il a clairement indiqué que le club ne laisserait pas cette affaire sombrer dans l’oubli, en exprimant son incompréhension face aux appels à tourner la page lancés par certaines institutions. « Le cas Negreira est le plus sérieux aujourd’hui. Plus de huit millions d’euros ont été versés pendant près de deux décennies pour des services liés aux arbitres », a-t-il souligné, remettant en question l’intégrité sportive.
Le président a averti que les répercussions du scandale pourraient toucher l’ensemble du football espagnol. « Il est possible que certains clubs aient été relégués à cause du cas Negreira. Notre football a été endommagé, et la justice doit être rendue », a-t-il déclaré. Pérez a insisté sur la nécessité d’obtenir des réponses claires sur les motivations derrière ces actes.
Un appel à l’unité contre l’injustice
Un autre point central de son discours était le sentiment d’isolement ressenti par le Real Madrid dans sa quête de responsabilité. Il a critiqué la RFEF et LaLiga pour leur incapacité à protéger l’intégrité de la compétition, affirmant : « Il est incompréhensible que les institutions aient laissé le Real Madrid seul dans ce combat. Elles ont un devoir envers l’intégrité du sport. » Pérez a également appelé les médias à jouer un rôle actif dans cette lutte pour la transparence et la justice.
Les controverses arbitrales récentes
Pérez n’a pas hésité à revenir sur des décisions arbitrales discutables lors du dernier match contre Alavés, notamment concernant Vinícius Jr. et Rodrygo. « Les fautes commises sur Vinícius et Rodrygo n’ont pas été considérées comme des pénaltys », a-t-il déploré, ajoutant que ces décisions s’inscrivent dans une liste croissante d’appels controversés cette saison. Il a rappelé que l’arbitre VAR impliqué avait précédemment menacé d’agir contre le Real Madrid avant une finale de Copa del Rey, exacerbant ainsi les craintes du club quant à la neutralité des arbitres.
Au-delà des controverses, Pérez a ouvert son discours par une réflexion plus large sur l’identité et les valeurs du Real Madrid. Il a remercié les journalistes pour leur travail et rendu hommage aux collègues disparus au cours de l’année. Il a également mis en avant l’impact mondial du club grâce à la Fondation Real Madrid, qui aide désormais plus de 400 000 personnes à travers le monde.
Un avenir prometteur malgré les défis
Pérez a exprimé sa fierté quant à la position institutionnelle solide du club, citant des classements de Deloitte et Forbes qui placent le Real Madrid comme le club le plus rentable et le plus précieux au monde. Il a aussi évoqué une période particulièrement réussie pour le club tant en football qu’en basketball. En regardant vers l’avenir, il s’est montré optimiste quant à l’achèvement des rénovations du Santiago Bernabéu, qualifiant le stade d’attraction majeure de Madrid.
En conclusion, bien que Florentino Pérez ait souhaité un joyeux Noël aux membres des médias présents, son message principal était clair : le Real Madrid continuera de revendiquer des comptes concernant le cas Negreira. « Nous ne laisserons pas ce scandale sombrer dans l’oubli », a-t-il affirmé avec détermination.
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