La tension entre les dirigeants du football espagnol s’intensifie alors que Javier Tebas a rĂ©agi aux dĂ©clarations de Florentino PĂ©rez lors d’une prise de parole lundi soir. Le prĂ©sident de LaLiga n’a pas hĂ©sitĂ© Ă rĂ©pondre aux accusations de son homologue du Real Madrid, qui avait exprimĂ© son mĂ©contentement face Ă l’inaction des instances judiciaires dans l’affaire Negreira. Ce dossier est considĂ©rĂ© comme le plus grave scandale de l’histoire du football espagnol, avec plus de 8 millions d’euros versĂ©s pour des rapports d’arbitrage qui n’ont jamais Ă©tĂ© remis aux entraĂ®neurs.
Dans un tweet retentissant, Tebas a dĂ©noncĂ© ce qu’il appelle la « passivité » dans la gestion de cette affaire, soulignant que cela tĂ©moigne d’un manque de respect envers le système judiciaire. « Parler de passivitĂ© dans ce contexte revient non seulement Ă mĂ©priser la procĂ©dure judiciaire, mais aussi Ă manquer de respect Ă l’intelligence de ceux qui comprennent le fonctionnement d’un tribunal, » a-t-il dĂ©clarĂ©. Les tensions entre les deux figures emblĂ©matiques du football espagnol ne sont pas nouvelles, mais elles atteignent un nouveau sommet alors que les relations entre le Real Madrid et le FC Barcelone se dĂ©tĂ©riorent depuis près de trois ans.
Tebas défend les procédures judiciaires
Javier Tebas a Ă©galement prĂ©cisĂ© que LaLiga respecte scrupuleusement les procĂ©dures judiciaires et agit en consĂ©quence. « Ce n’est pas de l’indignation : c’est du théâtre. LaLiga agit quand elle le doit et ne construit pas de rĂ©cits, » a-t-il ajoutĂ©. Il a ainsi rĂ©futĂ© les affirmations de PĂ©rez, indiquant que c’est ce dernier qui se trompe sur toute la ligne. La manière dont la situation est gĂ©rĂ©e par les deux prĂ©sidents pourrait avoir des rĂ©percussions importantes sur l’image des clubs et sur l’ensemble du championnat.
Un conflit qui perdure
Ce nouvel Ă©change souligne une fracture profonde entre les deux gĂ©ants du football espagnol. Alors que PĂ©rez insiste sur la nĂ©cessitĂ© d’une justice rapide dans l’affaire Negreira, Tebas reste ferme sur le fait que chaque acteur doit suivre l’ordre lĂ©gal Ă©tabli. « Ne laissez pas les autres construire votre rĂ©cit, Monsieur le PrĂ©sident, » a-t-il conclu, rappelant que l’ordre d’apparition au tribunal Ă©tait clair : le procureur, l’avocat d’Estrada Fernández, LaLiga et enfin le Real Madrid, en dernier lieu.
Alors que cette affaire continue de faire couler beaucoup d’encre, elle soulève des questions cruciales sur la transparence et l’intĂ©gritĂ© dans le sport. Le football espagnol est Ă un tournant dĂ©cisif et les dĂ©cisions prises par ses dirigeants pourraient bien dĂ©terminer son avenir proche.


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