Pep Guardiola a pris la parole en conférence de presse au Santiago Bernabéu, où il a abordé divers sujets avant le choc contre le Real Madrid. Arrivé avec près d’une heure de retard, l’entraîneur de Manchester City a répondu aux questions des journalistes espagnols et anglais, tout en partageant son point de vue sur la situation actuelle du club madrilène.
Guardiola a été interrogé sur les critiques selon lesquelles le Real Madrid serait vulnérable cette saison. Il a réagi en affirmant : « C’est son opinion ; je ne suis pas d’accord, mais c’est son opinion. » L’entraîneur a également exprimé son empathie pour Xabi Alonso, son ancien collaborateur : « Bien sûr. Nous avons travaillé ensemble pendant deux ans et demi, c’était incroyable. Mais Barcelone et le Real Madrid sont les clubs les plus difficiles à gérer, à cause de la pression et de l’environnement. » Guardiola a souligné que la saison est éprouvante et que tout repose sur les victoires, ajoutant que la pression peut être écrasante pour les entraîneurs de ces clubs prestigieux.
Les enjeux du match face au Real
En ce qui concerne les différences par rapport aux rencontres passées avec le Real Madrid, Guardiola a déclaré : « Nous sommes en phase de poules, et ce n’est pas comparable à un quart de finale, par exemple. » Il a reconnu que la saison précédente avait été marquée par des blessures et des problèmes divers, mais il se montre optimiste quant à l’effectif actuel. « Nous avons des joueurs capables de faire la différence, » a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de prouver leur valeur sur la scène européenne.
Le contexte anglais face à l’espagnol
S’interrogeant sur la supériorité apparente du football anglais en Europe, Guardiola a rappelé que le PSG avait été le dernier champion sans atteindre les huit premiers cette saison. « La saison est longue ; mieux vaut bien se qualifier, mais surtout être en forme pour les phases finales, » a-t-il prévenu. Le coach a également fait remarquer que chaque équipe est unique et qu’il est crucial d’évoluer au fil du temps pour réussir.
À propos de John Stones, Guardiola a déclaré qu’il n’avait pas encore d’informations précises sur sa disponibilité pour le match. Enfin, il s’est exprimé sur la situation délicate d’Alonso en tant qu’entraîneur : « Je n’ai pas parlé à Florentino. Vous faites beaucoup de suppositions. Mais je sais que Xabi maîtrise la situation. » Guardiola reste concentré sur son équipe et souligne que pour battre le Real Madrid dans cette compétition, il faut être nettement meilleur.
En conclusion, Guardiola sait que chaque rencontre avec le Real Madrid est une occasion unique pour tester les capacités de son équipe. « Pour nous retrouver tous les deux en phase finale, il faudra donner le meilleur de nous-mêmes dès maintenant, » a-t-il conclu.


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