Pep Guardiola, entraîneur de Manchester City, a partagé ses réflexions lors d’une conférence de presse avant le choc de Ligue des Champions contre le Real Madrid. Interrogé sur la perception que certains ont du club madrilène comme étant vulnérable, Guardiola a répondu : « C’est leur avis. Je ne suis pas d’accord, mais c’est leur avis. » Cette affirmation souligne la confiance du coach face à une équipe qui, malgré des difficultés récentes, reste redoutable.
Le contexte actuel du Real Madrid est marqué par des performances inégales. L’équipe dirigée par Carlo Ancelotti est en quête de régularité après avoir perdu plusieurs figures emblématiques comme Karim Benzema et Toni Kroos. Cependant, avec des talents émergents tels que Jude Bellingham et Vinícius Júnior, le club espère retrouver son éclat. Guardiola a également exprimé son soutien à Xabi Alonso, ancien coéquipier et maintenant entraîneur du Bayer Leverkusen, soulignant leur collaboration fructueuse : « Nous avons travaillé deux ans et demi ensemble, ce fut incroyable. »
La pression à Madrid
Guardiola a évoqué la pression unique qui pèse sur les entraîneurs du Real Madrid et de Barcelone, affirmant que « ces deux clubs sont les plus compliqués à entraîner compte tenu de l’environnement. » Il a ajouté que la hiérarchie au sein d’un club détermine souvent le pouvoir des entraîneurs et des joueurs. Quand on lui a demandé qui détenait le pouvoir au Real Madrid, il a répondu avec humour : « C’est une question à laquelle tu sais mieux répondre que moi. » Cela met en lumière l’incertitude qui règne autour de la direction sportive actuelle.
Les défis d’Alonso
Concernant Xabi Alonso, Guardiola a exprimé son empathie pour son ancien collègue. Il a déclaré : « Je n’ai pas la réponse » quant à savoir si Alonso est en danger dans son poste. Cependant, il lui a conseillé de rester fidèle à lui-même : « Qu’il fasse à sa façon. Et comme il ne fera pas de miracles, ça ira bien pour lui. » Ce conseil pourrait s’avérer crucial alors qu’Alonso navigue dans les défis d’entraîner une équipe ambitieuse.
Guardiola a également comparé les environnements médiatiques en Espagne et en Angleterre. Selon lui, « en Angleterre, les journalistes ne savent pas tout ce qui se passe dans le vestiaire, » tandis qu’en Espagne, chaque détail semble être connu du public. Cette différence pourrait influer sur la manière dont les entraîneurs gèrent la pression médiatique.
Alors que le match approche, tous les yeux seront rivés sur le Santiago Bernabéu. Les enjeux sont élevés et chaque décision tactique pourrait faire pencher la balance en faveur d’une équipe ou d’une autre. Guardiola conclut avec un sourire : « Aucune équipe ne peut se comparer aux miennes, mes équipes sont impressionnantes. » Mais il sait aussi que dans le football, tout peut changer rapidement.


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