Le Real Madrid a retrouvé le chemin de la victoire en s’imposant face à l’Olympiakos (3-4) mercredi, mettant ainsi fin à une série de trois matchs sans succès. Si le quadruplé de Kylian Mbappé a captivé l’attention, c’est la performance de Jude Bellingham qui a suscité des interrogations. Remplaçant en raison d’une surcharge musculaire, l’Anglais n’a pas eu l’impact habituel lors de son entrée en seconde période.
Le débat autour de Bellingham s’est intensifié, certains analystes suggérant un malaise croissant. Le journaliste Antonio Romero a déclaré sur Cadena SER : « Des doutes commencent à apparaître autour de Bellingham, et cela n’est bénéfique ni pour lui ni pour l’équipe. » Cette analyse a surpris, surtout après les performances impressionnantes du milieu de terrain depuis son retour d’une opération à l’épaule. Avec quatre buts et deux passes décisives en ce début de saison, Bellingham demeure un joueur clé pour les Merengues.
Une gestion tactique délicate
La décision de Xabi Alonso de laisser Bellingham sur le banc a soulevé des questions. Pourquoi introduire un joueur aussi influent dans un match déjà bien engagé ? Alonso doit jongler avec la présence d’Arda Güler, qui excelle dans la même zone que Bellingham. Le Turc, très actif depuis le début de la saison, apporte une créativité que le coach ne peut ignorer. Toutefois, il serait imprudent de sacrifier Bellingham, dont le volume et la présence dans les deux surfaces sont cruciaux.
Un dilemme tactique pour Alonso
Xabi Alonso se trouve face à un véritable casse-tête tactique. La concurrence entre Güler et Bellingham nécessite une réflexion sur l’équilibre de l’équipe. Faut-il repositionner Bellingham en relayeur pour libérer Güler ? Alternativement, peut-on envisager un système plus offensif permettant aux deux joueurs d’évoluer ensemble sans compromettre la solidité du milieu ? Ces questions demeurent sans réponse définitive pour le moment.
Le défi n’est pas simplement de choisir entre Bellingham et Güler, mais plutôt de maximiser les talents des deux joueurs tout en maintenant la cohésion du groupe. Ce dilemme pourrait s’avérer déterminant à l’approche des échéances cruciales qui se profilent à l’horizon.


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