Xabi Alonso fait face à une tempête au sein du vestiaire du Real Madrid. Selon des informations révélées par le journaliste Romain Molina, plusieurs cadres de l’équipe expriment des doutes quant aux méthodes de l’entraîneur basque. Alors que la saison précédente a été marquée par des résultats décevants et un manque de discipline, Alonso tente d’imposer une rigueur nouvelle qui ne fait pas l’unanimité.
Les critiques viennent principalement de joueurs ayant un statut important dans l’équipe. Ils ne remettent pas en cause la charge de travail imposée par Alonso, mais plutôt son style de management. Molina souligne que cette défiance rappelle l’arrivée d’Unai Emery au PSG, où la résistance des joueurs face à une discipline accrue avait également été palpable. Des joueurs comme Federico Valverde et Vinicius Jr. semblent mal à l’aise avec les nouvelles directives, notamment la réduction de leurs privilèges, tels que les escapades en jet privé après les matchs.
Une gestion controversée
Les longues séances vidéo et les analyses tactiques proposées par Alonso sont perçues par certains comme infantilisantes. Le journaliste précise que le changement de système, abandon du schéma à trois défenseurs utilisé lors de la Coupe du Monde des Clubs, est en grande partie dû à la réticence des joueurs. Ces derniers craignent que ce système ne soit pas compatible avec le style de jeu offensif qu’ils préfèrent.
Accusations de favoritisme
Molina aborde également les accusations de favoritisme au sein du groupe, particulièrement envers Arda Güler. Toutefois, c’est Vinicius Jr. qui semble être au cœur d’une tension croissante. Après son remplacement lors du dernier Clásico, un point de non-retour aurait été atteint selon des sources proches du joueur. Son entourage lui prodigue des éloges excessifs, exacerbant ainsi la situation. D’autres jeunes talents comme Endrick se disent découragés, estimant que leur performance à l’entraînement ne sera pas récompensée par un temps de jeu adéquat.
Malgré ces tensions, certains joueurs adhèrent à la méthode d’Alonso. Aurélien Tchouaméni s’investit pleinement dans les séances d’entraînement et pose des questions pertinentes au staff technique, tandis que Kylian Mbappé se montre exemplaire dans sa préparation physique. Les séances de pressing sont également appréciées par une partie du groupe.
L’absence de leaders tels qu’Alaba, Carvajal et Rüdiger pèse lourdement sur le moral collectif. Ces joueurs apportaient un équilibre grâce à leur mentorat et leur altruisme, laissant un vide qui pourrait favoriser l’instabilité au sein du groupe. En outre, des luttes internes émergent au sein de la direction sportive : Juni Calafat, responsable du recrutement et proche des jeunes Brésiliens, semble manœuvrer pour déstabiliser Alonso.
Quant à Florentino Pérez, son silence face aux événements soulève des interrogations sur son implication dans la gestion actuelle du club. Il n’est pas à l’origine de la nomination d’Alonso et son absence pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’avenir immédiat du Real Madrid.
Alors que la saison 2024-2025 s’annonce déjà tumultueuse, le club doit rapidement trouver un équilibre pour éviter une crise plus profonde.


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