Le Real Madrid s’apprête à franchir une étape décisive dans son modèle économique. Le 23 novembre prochain, lors de l’assemblée générale des socios, le président Florentino Pérez dévoilera un projet ambitieux qui pourrait transformer l’organigramme du club. Cette initiative suscite déjà de vives discussions parmi les supporters et les experts du football.
Selon des informations provenant de El Pais, la restructuration envisagée pourrait entraîner un changement significatif de statut juridique pour le club. Ainsi, la légendaire Casa Blanca pourrait évoluer vers une société anonyme sportive (SAD). Ce modèle permettrait à un nouvel investisseur d’acquérir 10 % des actifs, tout en laissant 90 % aux socios. Contrairement aux rumeurs précédentes, cette transformation ne suivrait pas le modèle du Bayern Munich, qui envisageait de céder 49 % des actions à un investisseur étranger.
Un projet sous conditions strictes
La proposition de Florentino Pérez n’est pas sans restrictions. En effet, la SAD impose des règles spécifiques limitant l’influence de l’investisseur. Celui-ci ne pourra pas augmenter sa participation future ni céder ses actions à un tiers extérieur au club. Les transactions devront se faire uniquement avec des membres intégrés dans la structure juridique du Real Madrid, garantissant ainsi le contrôle par les socios. De plus, chaque associé ne pourra détenir qu’une seule part, ce qui vise à maintenir un équilibre entre les actionnaires.
Vers un référendum crucial
La mise en œuvre de ce plan dépendra d’un vote décisif. L’article 58 stipule que toute transformation majeure du club doit être approuvée par une majorité absolue des membres lors d’un référendum spécifique convoqué par l’assemblée générale extraordinaire. Cela signifie que simplement obtenir une majorité simple ne suffira pas ; il faudra dépasser la moitié du total des votes possibles pour valider cette réforme.
Ce projet soulève la question de l’avenir du Real Madrid dans un environnement footballistique en constante évolution. La transformation envisagée pourrait-elle renforcer la compétitivité du club sur la scène internationale ? Les socios, garants de l’identité madrilène, seront-ils prêts à accepter ce changement ? La réponse se dessine lentement alors que le 23 novembre approche.
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