Les réseaux sociaux occupent une place de plus en plus prépondérante dans le monde du sport professionnel, et les joueurs du Real Madrid n’y échappent pas. Jude Bellingham, étoile montante du club madrilène, a récemment partagé son expérience personnelle concernant l’impact des réseaux sur sa santé mentale.
Lors d’un entretien poignant en tant qu’ambassadeur de Laureux, Bellingham a révélé les moments de vulnérabilité qu’il a traversés. « Il y a des moments où je me suis senti vulnérable et j’ai douté de moi-même, » a-t-il confié. Le jeune milieu de terrain a expliqué comment, à ses débuts à Birmingham, il cherchait son nom sur Twitter pour lire les commentaires à son sujet. Bien que certains étaient positifs, il s’est rapidement interrogé sur la pertinence de laisser des inconnus influencer sa perception personnelle.
L’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale
Pour Bellingham, l’expérience des réseaux sociaux est double. D’un côté, ils permettent une connexion authentique avec les fans, offrant une plateforme pour partager des ressentis après un match ou des moments de vie quotidienne. « Ça t’aide à être plus proche des fans, » affirme-t-il. Cependant, il reconnaît aussi les dangers potentiels. « Il y a déjà suffisamment de négativité et de pression dans le sport professionnel, » dit-il, soulignant sa décision d’éviter les commentaires négatifs pour préserver sa santé mentale.
Un tabou autour de la santé mentale
Bellingham insiste sur le fait que le sujet de la santé mentale reste encore tabou dans le milieu sportif. Avec l’évolution rapide des technologies et des plateformes sociales, il y a toujours plus de façons d’attaquer quelqu’un en ligne. Malgré cela, Bellingham semble avoir trouvé un équilibre : il choisit désormais d’ignorer les commentaires négatifs plutôt que de les laisser l’affecter.
En partageant son expérience, Jude Bellingham espère ouvrir la voie à une discussion plus large sur la santé mentale dans le sport d’élite. En tant que figure influente du Real Madrid, ses paroles pourraient encourager d’autres athlètes à s’exprimer et à prendre soin de leur bien-être psychologique.
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