Ronaldo Nazario a captivé l’audience lors du Sommet mondial du sport à Dubaï, où il a partagé ses réflexions sur sa reconversion professionnelle, son passage au Real Madrid et son expérience en tant que dirigeant de club. Dès le début de son intervention, l’ancien attaquant brésilien a expliqué sa décision de devenir propriétaire d’un club plutôt que d’opter pour un rôle d’entraîneur ou de commentateur. « Parce que je suis un peu fou », a-t-il plaisanté, tout en soulignant que le football demeure au cœur de sa vie.
Pour Ronaldo, le football n’est pas qu’un simple sport ; c’est une passion dévorante. « J’aime aussi jouer au tennis, mais le football, c’est ma vie », a-t-il affirmé avec conviction. Après avoir pris sa retraite en 2011, il a fondé une agence de représentation de joueurs à São Paulo, qui a notamment géré les affaires de Neymar. Malheureusement, cette entreprise a fait faillite deux ans plus tard, non pas à cause d’une mauvaise gestion, mais en raison de marges bénéficiaires très faibles.
Un nouveau départ dans le monde des affaires
Ronaldo ne s’est pas laissé décourager par cet échec. En 2016, il a acquis Octagon Brazil, une agence reconnue aux États-Unis. « Nous avons recommencé et après dix ans, elle se porte très bien et nous avons de nombreux clients », a-t-il expliqué avec fierté. Son parcours entrepreneurial illustre sa résilience et sa détermination à réussir dans le domaine des affaires.
La prise de contrôle du Real Valladolid
En 2018, Ronaldo s’est tourné vers l’Europe en cherchant une équipe à acquérir. « Comme je vivais à Madrid, Valladolid est devenu une possibilité », a-t-il révélé. Pendant la Coupe du Monde en Russie, il a formulé une offre pour le club qui évoluait alors en deuxième division. À sa grande surprise, quelques jours après la signature de l’accord, Valladolid a été promu. « Ce fut mon premier coup de chance en affaires », se souvient-il avec un sourire.
Malgré la fin prématurée de son aventure à Valladolid, Ronaldo garde un bon souvenir de cette expérience. Il a salué l’organisation de La Liga tout en notant les défis financiers auxquels il faisait face : « En Espagne, on doit affronter des clubs dont le budget est trois à dix fois supérieur au nôtre. » Cette observation met en lumière les inégalités financières qui existent dans le football espagnol par rapport à d’autres ligues comme la Premier League.
En somme, Ronaldo Nazario continue d’incarner la passion du football tout en naviguant habilement dans le monde des affaires. Sa volonté d’évoluer au sein du sport qu’il aime est un témoignage de son engagement inébranlable envers ce domaine qui a façonné sa vie.


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