Florentino Pérez, le président du Real Madrid, ne recule devant rien dans son combat pour la Superligue. Après plus de trois ans de tensions, il prépare une action en justice colossale contre l’UEFA. Le projet de Superligue, qui a fait couler beaucoup d’encre depuis son annonce en 2021, semble loin d’être enterré. Selon plusieurs médias espagnols, Pérez et A22 Sports, l’entité promotrice du projet, envisagent de réclamer près de 4,5 milliards d’euros en compensation. Cette somme astronomique est censée couvrir les pertes économiques et le préjudice moral que le Real Madrid et A22 estiment avoir subi à cause de ce qu’ils qualifient de « blocage illégal » par l’UEFA.
Les tensions entre le Real Madrid et l’UEFA se sont intensifiées ces derniers mois, avec plusieurs réunions infructueuses entre les deux parties. Des personnalités influentes telles que Bernd Reichart (A22) et Teodoro Teodoridis (UEFA) ont tenté d’établir un dialogue, mais les discussions ont stagné sur des points cruciaux comme le format de la compétition. La situation est d’autant plus tendue que la Cour de justice de l’Union européenne a déjà statué en faveur du principe de libre concurrence dans ce dossier, rappelant que les règles de la FIFA et de l’UEFA sur l’autorisation préalable des compétitions pourraient enfreindre le droit européen.
Une stratégie audacieuse
Cette décision de porter plainte s’inscrit dans une stratégie plus large de Florentino Pérez pour redynamiser le football européen. Le président du Real Madrid a toujours défendu l’idée que la Superligue pourrait offrir une alternative viable aux compétitions existantes. En effet, il considère que l’UEFA abuse de sa position dominante pour maintenir un statu quo qui ne profite qu’à quelques clubs. L’objectif est clair : obtenir réparation pour ce qu’il juge être des années de préjudice causé par une opposition systématique à l’émergence d’une nouvelle compétition.
Conséquences potentielles
Si cette plainte aboutit, elle pourrait avoir des répercussions majeures sur le paysage footballistique européen. Une victoire juridique pourrait ouvrir la voie à une restructuration des compétitions et à un modèle économique alternatif qui bénéficierait à un plus grand nombre de clubs. En parallèle, cela pourrait également inciter d’autres clubs à s’unir contre l’UEFA, créant ainsi un précédent dangereux pour l’organisation.
Florentino Pérez semble déterminé à aller jusqu’au bout dans cette affaire. « Nous avons toujours cru en notre projet et nous sommes prêts à nous battre pour obtenir justice », a-t-il déclaré récemment. Dans un contexte où la Superligue continue d’alimenter les débats, il reste à voir comment cette nouvelle étape affectera les relations entre les clubs européens et leurs instances dirigeantes.


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