Étincelant en sélection Brahim Diaz peine à s’imposer au Real Madrid. Un contraste pour le meneur de jeu marocain qui illumine ces éliminatoires de la CAN 2025, mais obligé de jouer les seconds rôles en club.
C’est à la suite d’un duel très âpre entre les fédérations des deux royaumes marocaine et espagnole que Brahim Diaz a décidé de représenter le Maroc. C’était le 8 juin 2021. Une décision du joueur de 25 ans pétri de talents et qui brille de mille dans ces qualifications à la CAN 2025. Son doublé qui accompagne son match parfait face au Gabon ce 15 novembre et son triplé face au Lesotho ce lundi, en sont la parfaite illustration. Il est déjà à 7 buts, c’est-à-dire plus que Vini avec la Seleção (5). Mais si Brahim Diaz fait l’unanimité avec sa sélection, sa place est moins garantie en club. Depuis la saison dernière, il brille toujours en sortie de banc. Mais il a jusqu’à présent du mal à intégrer définitivement le onze de départ.
Un milieu trop peuplé

Une forte concurrence. C’est la principale raison qui bloque le meneur de jeu marocain et l’empêche de s’imposer au Real Madrid . Jude Bellingham, Edouardo Camavinga, Aurélien Tchouaméni et Luka Modrić. Autant de joueurs qui passent devant lui dans la hiérarchie de Carlo Ancelotti. La venue de Kylian Mbappé, dans la foulée l’a davantage enfoncé dans l’entonnoir de l’organisation du jeu merengue. En jouant en 4-3-3, ses chances de débuter sont réduites avec la recherche de l’équilibre défensif que Camavinga, Tchouaméni ou Valverde vont apporter. Et même avec le système de la saison dernière avec un 4-4-2 en losange, il est toujours bloqué par l’indéboulonnable Jude Bellingham qui occupe tout l’espace. Il est donc obligé de se contenter des miettes à chaque fois.
Des chances en attaque ?

Si la concurrence au milieu bloque Brahim Diaz et l’empêche de se développer, la même situation se présente en attaque, là où Vinicius Jr, Kylian Mbappé et Rodrygo Goes font office de leaders. Un secteur où il est aussi bousculé par Arda Güler et Enrick. L’un dans l’autre, le nouveau chouchou du public marocain peine à s’exprimer à Madrid, même si son talent pouvait beaucoup aider une équipe, qui souffre énormément dans l’animation du jeu.
Mais de temps en temps, l’ancien joueur de Manchester City grignote des minutes en cas de blessures des leaders de devant. Ce qui devait être le cas avec l’indisponibilité de Rodrygo, qui a retouché le ballon. Mais puisque Brahim Diaz a décidé rester dans la capitale espagnole, Carlo Ancelotti sera obligé de faire avec, dans une saison qui s’annonce déjà très longue.
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