« Avec Mbappé, le PSG aurait déjà remporté la Ligue des Champions ! »

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Claude Makélélé sera un spectateur très attentif ce mercredi soir (21h), à l’occasion de la demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs entre deux de ses anciens clubs : le Real Madrid et le Paris Saint-Germain.

Passé par la Maison Blanche entre 2000 et 2003 (150 matchs, 10 buts), avec une Ligue des Champions remportée en 2002, l’ancien milieu défensif a ensuite terminé sa carrière au PSG entre 2008 et 2011 (118 rencontres), avant d’y intégrer brièvement le staff.

Interrogé par des médias espagnols, l’international français aux 71 sélections a salué la saison des Parisiens, tout en mettant en garde contre l’ADN madrilène :

« Le PSG a fait une grande saison. En Ligue des Champions, il a été le meilleur et a mérité son titre. Mais attention avec le Real Madrid. Sur un seul match, ce club est capable de tout. »

Une déclaration qui illustre parfaitement le respect que Makélélé accorde aux deux institutions… mais aussi la dangerosité historique du Real Madrid dans les grands rendez-vous.

Makélélé : « On ne peut pas dire non au Real »

Jamais avare de franchise, Claude Makélélé s’est exprimé sans détour sur le départ de Kylian Mbappé au Real Madrid. L’ancien milieu de terrain du Real et du PSG a tenu à rappeler que ce choix relevait avant tout d’un rêve personnel :

« Je suis sûr que s’il était resté, le PSG aurait quand même gagné la Ligue des Champions. Ce PSG est un projet différent. On a laissé Kylian partir parce que c’était son désir, son rêve, de jouer à Madrid. »

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Pour l’ancien international tricolore, dire non au Real Madrid est presque impossible, surtout quand il s’agit d’un joueur de la trempe de Mbappé.

Un soutien appuyé à Xabi Alonso
Makélélé a également livré son regard sur le Real version Xabi Alonso, auteur d’un début convaincant à la Coupe du Monde des Clubs. S’il salue les progrès visibles, il appelle à la patience et à la confiance :

« Certes, on voit du mieux du côté du Real, et on continuera à voir peu à peu des choses. Mais le travail d’un entraîneur ne se juge pas sur un ou deux mois, mais plutôt sur un ou deux ans. »

Et de conclure avec lucidité sur les exigences du club madrilène :

« C’est le moment de laisser Xabi travailler. On sait à quel point c’est difficile d’avoir du temps au Real Madrid, mais il faut lui en donner s’il doit imposer sa vision. »

Une prise de position forte, empreinte d’expérience et de bienveillance envers un ancien coéquipier devenu entraîneur, en pleine construction d’un nouveau cycle à Madrid.