Humilié avec le Real Madrid par le Paris Saint-Germain (4-0) en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs, Thibaut Courtois a livré une analyse honnête et sans détour après la rencontre.
Une entame ratée et deux erreurs fatales
« Nous avons essayé de démarrer fort, mais leur pressing nous a étouffés. On n’a pas su garder notre calme avec le ballon pour trouver des espaces et leur faire mal », reconnaît le portier belge. Malgré deux arrêts décisifs en début de match, le Real a rapidement sombré à cause de deux erreurs défensives : « On espérait que mes arrêts allaient relancer l’équipe, mais deux fautes nous ont condamné le match. »
Une leçon de pressing
Interrogé sur l’écart de niveau avec le PSG, Courtois ne cherche pas d’excuses : « Leur pressing était bien plus efficace que le nôtre. On leur a laissé trop d’espaces. Et face à des joueurs comme eux, ça ne pardonne pas. »
En seconde période, les Parisiens ont levé le pied, mais le Real n’a pas su en profiter. « On a un peu plus eu le ballon, mais sans jamais vraiment leur faire mal. »
Des erreurs à corriger
Conscient des lacunes collectives, le gardien madrilène insiste sur l’importance de tirer les leçons de cet échec :
« Il faut demander pardon aux supporters. Ce match est un coup dur, mais aussi une occasion d’apprendre. On a encore beaucoup à améliorer pour atteindre le niveau d’une équipe comme Paris, championne d’Europe en titre. »
Une critique tactique lucide
Enfin, Courtois pointe un point clé du plan de jeu adverse :
« C’est difficile à analyser à chaud, mais on a souvent été en retard dans notre pressing sur leur côté droit. Achraf (Hakimi) avait trop de liberté. Les erreurs individuelles, comme celles d’Asencio et Rüdiger, font partie du football… mais elles coûtent cher à ce niveau. »
Le message est clair : le Real Madrid a reçu une leçon, et devra en tirer toutes les conséquences dès la reprise de la pré-saison.

Courtois encense le pressing du PSG et tacle la Liga
Après la lourde défaite face au Paris Saint-Germain (4-0), Thibaut Courtois a de nouveau pris la parole avec lucidité. Face aux journalistes, le gardien du Real Madrid a souligné l’intensité incroyable du pressing parisien, tout en exprimant son profond agacement à l’égard de l’organisation de la Liga.
Un pressing « spectaculaire »
« Sur certains dégagements, j’avais à peine une demi-seconde pour décider où jouer le ballon, sinon ils te mangent », a confié Courtois, impressionné par l’agressivité et la coordination des Parisiens. « C’est quelque chose que nous devons améliorer collectivement, pas seulement individuellement. Notre pressing a manqué de coordination aujourd’hui. Nous avions mieux fait sur les autres matchs. Il faudra revoir ça en vidéo et corriger. »
Coup de gueule contre Tebas et la Liga
Le portier belge a également vivement critiqué le refus de la Liga de reporter la première journée de championnat, malgré l’engagement du Real Madrid au Mondial des Clubs :
« C’est toujours pareil avec la Liga. Entendre ces propos d’un président… C’est quelque chose que je n’ai jamais vu ailleurs : ni en Italie, ni en Angleterre, ni en NBA ou en NFL. Aucun dirigeant ne s’exprime ainsi. »
Courtois pointe un vrai problème de calendrier :
« Le souci, ce ne sont pas les matchs, c’est le repos. Trois semaines seulement pour récupérer et se préparer à une saison de 11 ou 12 mois, c’est tout simplement irréaliste. Le football est le seul sport au monde à imposer un tel rythme. »
Avant de conclure, piquant :
« Que Tebas n’aime pas cette Coupe du Monde, c’est son droit. Mais elle existe, et il doit respecter les joueurs. Ce monsieur cherche trop l’attention. Aucun autre président ne parle comme lui. »
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