Le Real Madrid traverse une préparation mouvementée avant sa demi-finale face au PSG, en raison de conditions météo défavorables. Une violente tempête à Palm Beach a complètement désorganisé le programme des Madrilènes : vols retardés, conférences de presse annulées et une logistique mise à rude épreuve.
À quelques heures d’une demi-finale très attendue face au Paris Saint-Germain, le Real Madrid s’avance dans un climat tendu, rythmé par les imprévus. Ce choc de haut vol, programmé au MetLife Stadium de New York, capte l’attention de la planète football : deux géants européens s’y affrontent dans le cadre de la nouvelle Coupe du Monde des Clubs. Mais au-delà de cette affiche prestigieuse, c’est tout le format de la compétition qui alimente la controverse. Depuis son lancement, cette édition essuie de nombreuses critiques, pointant un calendrier étouffant et une organisation logistique contestée par plusieurs clubs.

Une préparation plombée : le Real Madrid pris dans la tourmente
Rien ne se passe comme prévu pour le Real Madrid à l’approche de sa demi-finale face au Paris Saint-Germain. À mesure que la tension monte autour de cette affiche prestigieuse, les problèmes s’accumulent en coulisses. Car derrière le choc entre deux géants européens, c’est toute l’organisation de cette Coupe du Monde des Clubs « nouvelle formule » qui vacille. Déplacements laborieux, calendrier surchargé, météo capricieuse : les critiques pleuvent, et les Madrilènes en font les frais.
Un tournoi sous pression
Depuis le début de la compétition, de nombreuses voix s’élèvent contre un format jugé trop exigeant. Délais trop serrés, logistique rigide, imprévus climatiques mal anticipés… autant de points qui ternissent l’image d’un tournoi censé marquer une nouvelle ère du football mondial. Le Real Madrid, pourtant habitué aux grandes compétitions, se retrouve confronté à une série de contretemps qui perturbent lourdement sa préparation.
Tempête en Floride, chaos dans les airs
Dernier incident en date : une violente tempête à Palm Beach a désorganisé le déplacement du club espagnol vers New York. Alors que l’équipe devait rejoindre la Grosse Pomme pour honorer ses obligations médiatiques et se préparer au MetLife Stadium, le vol a été bloqué à l’aéroport de West Palm Beach, en attente d’une autorisation de décollage. Résultat : conférences de presse annulées, communication officielle suspendue, et une image de désordre à quelques heures d’un rendez-vous crucial.

Et ce n’était que le début. À l’arrivée, l’avion a dû survoler la Virginie pendant près d’une heure supplémentaire à cause d’un trafic aérien dense, avant de pouvoir enfin atterrir à LaGuardia. Ce nouveau retard a conduit à l’annulation définitive des interventions prévues de Xabi Alonso, Valverde, Courtois et Jacobo. Pendant ce temps, le PSG, lui, peaufinait sa préparation sereinement au nord du New Jersey, à Rutgers.
Un choix regretté, un plan modifié
Contrairement aux Parisiens, le Real avait opté pour un camp de base prolongé à Palm Beach. Une décision qui s’est révélée catastrophique sur le plan logistique. Désormais, le club madrilène ne veut plus prendre de risques : en cas de qualification pour la finale, prévue dimanche à New York, il restera sur place jusqu’à la fin du tournoi. Une manière de reprendre le contrôle après une série d’imprévus qui aura, une fois de plus, jeté une lumière crue sur les limites de cette compétition encore en rodage.
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