Le Real Madrid connaît une saison intense, jalonnée de victoires et de performances solides en championnat. Certains pensaient que l’équipe vacillerait sans Jude Bellingham, pièce maîtresse de l’entrejeu. Les chiffres racontent pourtant une histoire surprenante. Quand le milieu anglais ne figure pas sur la feuille de match, les Merengues affichent quand-même une régularité redoutable.
Expulsé contre Osasuna, Jude Bellingham va manquer deux matchs de championnat à partir de ce dimanche contre Girona au Bernabéu. C’est seulement la septième fois que le numéro 5 va manquer un match du Real Madrid toutes compétitions confondues. Les six précédentes fois sont soldées par cinq victoires et un nul. Les supporters ont d’abord tremblé en voyant Bellingham sortir du terrain à la mi-août, blessé au pied. Pourtant, même sans l’ancien de Dortmund, la Casa Blanca a su maintenir un rythme élevé. Les rencontres face à Valladolid, la Real Sociedad et le Real Betis ont généré des victoires maîtrisées, tandis qu’un match nul contre Las Palmas a été le seul faux pas.
Carlo Ancelotti a rapidement compris qu’il devait gérer avec soin, l’énergie de son jeune milieu. Il l’a laissé souffler en Copa del Rey face à la Deportiva Minera. Il a fait ce choix pour gérer l’enchaînement de matchs éprouvants. Cette décision s’est révélée judicieuse, même si Madrid a dû puiser dans ses ressources pour valider sa qualification. Bellingham a ensuite connu un nouveau pépin physique contre Gérone, ce qui l’a contraint à céder sa place. Là encore, l’équipe a trouvé le moyen de rallier la victoire.

Des chiffres offensifs plus élevés sans Bellingham
Les statistiques révèlent un fait étonnant : le Real Madrid inscrit en moyenne 2,4 buts par match lorsque Bellingham se trouve sur la pelouse, mais ce total grimpe à 2,7 en son absence. Cette hausse peut sembler contradictoire, car la qualité du jeune Britannique apporte un atout majeur dans la récupération et la relance. En réalité, l’équipe modifie sa configuration offensive et sollicite davantage les ailes. Vinícius Jr et Rodrygo profitent de ces espaces pour s’exprimer, tandis que le milieu de terrain redistribue ses tâches avec plus de liberté.
En tout cas, les absences de joueurs clés révèlent souvent la maturité d’un effectif. Dans ce cas précis, le Real Madrid prouve qu’il possède des ressources importantes à chaque ligne. Les remplaçants sortent de l’ombre et s’expriment avec caractère lorsque Bellingham laisse un vide au milieu. Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouaméni affichent une intensité constante, Luka Modrić demeure un créateur inusable, parfois, Dani Ceballos et Arda Guler brillent. Les attaquants déploient un pressing plus compact, ce qui empêche l’adversaire de se projeter. Certains commentateurs craignaient une dépendance excessive envers Bellingham, mais le groupe réagit bien quand il manque à l’appel.
Répondre à Pierre Claver Ndihokubwayo Annuler la réponse