Après avoir fait ses adieux au Real Madrid, Luka Modrić s’apprête à relever un nouveau défi en Italie. À 39 ans, le Ballon d’Or 2018 n’a pas l’intention de raccrocher et va bientôt officialiser un contrat d’un an avec l’AC Milan. Un nouveau maillot, un salaire revu à la baisse, mais surtout l’opportunité de continuer à évoluer au plus haut niveau.
Ce choix mûri depuis plusieurs semaines répond à une volonté claire du Croate : rester en Europe, dans un championnat prestigieux, et conserver l’exigence qui l’a toujours caractérisé. Sous la direction de Massimiliano Allegri, le club rossonero lui offre un cadre idéal pour cette ultime étape.

Mais au-delà du simple challenge club, Modrić a un objectif bien précis : préparer la Coupe du monde 2026, son dernier grand tournoi international. Et il ne compte pas s’y présenter en simple figurant. Pour cela, il entend arriver en pleine forme, en rythme, et avec un rôle majeur en sélection. L’AC Milan lui donne cette chance.
Pour ceux qui doutaient encore de ses capacités, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cette saison, Luka Modrić a été un pilier du Real Madrid, totalisant 2 990 minutes de jeu. Parmi elles, 1 820 minutes en Liga, avec 35 matches disputés sur 38. À cela s’ajoutent 14 rencontres en Ligue des champions (646 minutes), cinq en Coupe du Roi (338 minutes), sans oublier sa participation aux Supercoupes, à la Coupe intercontinentale et à la Coupe du monde des clubs.
Si l’explosivité de ses jeunes années s’est atténuée, le Croate reste un modèle de professionnalisme. Sa vision du jeu, sa technique raffinée et sa gestion rigoureuse de l’effort continuent de faire la différence. À l’AC Milan, il apportera surtout son expérience précieuse à un vestiaire jeune et ambitieux.
Sur le plan financier, Modrić a fait preuve de flexibilité. Selon Mundo Deportivo, son salaire annuel brut devrait tourner entre 2,5 et 3 millions d’euros, un net recul comparé à ses standards madrilènes. Pour la saison 2024-25, il avait déjà accepté de réduire son salaire de moitié pour prolonger d’une année son aventure au Real (environ 5 millions d’euros bruts, contre 10 millions auparavant).
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