La Ligue des champions offre à nouveau un duel épique entre le Real Madrid et Manchester City. À la veille de cette confrontation en barrages, Rodrygo Goes s’est présenté en conférence de presse pour évoquer ce choc tant attendu. L’attaquant brésilien, habitué à briller face aux Citizens, s’est confié sur son état de forme, ses ambitions et les attentes autour de ce match crucial.
City est-il l’adversaire que vous aimez le plus affronter ?
« Oh non ! Comme je l’ai déjà dit, c’est toujours très difficile de battre Manchester City. Personne n’aime jouer contre eux, tout comme personne n’aime affronter Madrid. Ce sont deux équipes qui imposent une intensité énorme et qui possèdent des joueurs capables de faire la différence à tout moment. Mais c’est vrai que j’ai vécu de grands moments face à eux et j’espère que demain, ce sera encore une belle soirée pour nous. »
Pensez-vous pouvoir être décisif dans cette rencontre ?
« C’est vrai que j’ai souvent marqué contre City ces dernières saisons, mais chaque match est une nouvelle histoire. Je suis dans une bonne dynamique et je sens que je peux être important pour l’équipe. Mon objectif est d’être décisif à chaque rencontre, pas seulement contre eux. Face à une équipe aussi redoutable, il faudra saisir la moindre opportunité. »
Que ressentez-vous en entendant Guardiola dire que vous êtes « presque inarrêtable » ?
« Cela fait toujours plaisir d’entendre un entraîneur de son calibre parler de moi en ces termes. Guardiola est l’un des plus grands coachs de l’histoire du football. Mais les compliments, c’est bien avant le match. Ce qui compte, c’est la réalité du terrain, et j’espère que demain, tout se passera bien pour Madrid. »
Vous sentez-vous plus à l’aise sur le côté gauche ?
« (Rires) Rien ne change vraiment pour moi, que je sois à gauche ou à droite. Depuis mon plus jeune âge, j’ai souvent évolué à gauche, et c’est vrai que je m’y sens bien. Mais ce qui compte, c’est de répondre aux besoins de l’équipe. Le coach sait très bien où m’utiliser pour que je sois le plus efficace possible. »
Que pensez-vous de l’idée de jouer à gauche et de voir Vinicius évoluer en pointe ?
« Nous l’avons fait la saison dernière, car c’était la meilleure option à ce moment-là. Cette année, les choses sont différentes, le système évolue, et c’est à l’entraîneur de prendre ces décisions. Peu importe la configuration, nous nous adaptons pour le bien de l’équipe. »
Comment avez-vous géré l’intérêt de l’Arabie Saoudite ?
« Honnêtement, je ne m’occupe pas de ces choses-là. Mon père, qui est aussi mon agent, gère tout ce qui concerne les offres et les discussions. Moi, je suis heureux ici au Real Madrid. C’est le club où je veux continuer pendant de nombreuses années, et je suis reconnaissant pour tout ce qu’il m’apporte. Je ne sais même pas si des offres sont arrivées au club. »
Quelle est l’influence de Carlo Ancelotti sur votre progression ?
« Énorme. Il m’aide énormément, pas seulement moi, mais toute l’équipe. Il a cette capacité à nous faire progresser en tant que joueurs et en tant qu’hommes. Son expérience et sa gestion du groupe sont précieuses. Mon rôle est de toujours donner le maximum, de travailler chaque jour pour atteindre la meilleure version de moi-même. Parfois, ce n’est pas facile, mais le secret, c’est de ne jamais lâcher. »
Votre plus beau souvenir contre City ?
« J’en parlais encore avec Valverde il y a quelques jours. Ce fameux match où nous avons renversé City… C’était l’une des soirées les plus spéciales de ma carrière. L’ambiance, les buts, l’émotion… C’était incroyable. Je ne sais pas si quelque chose comme ça se reproduira, mais j’espère que nous vivrons encore des moments magiques. »
Ancelotti a demandé aux attaquants d’être plus impliqués défensivement…
« Oui, le coach nous en a parlé. Nous savons que notre implication défensive est essentielle. Quand les défenseurs nous voient courir et presser, cela les motive aussi à redoubler d’efforts. On a pu voir que la deuxième mi-temps contre l’Atlético était bien meilleure que la première, justement parce que nous avons mis plus d’intensité et d’efforts dans le repli défensif. C’est un travail collectif. »
Vous attendez-vous à un match aussi physique que l’année dernière ?
« Presque toutes les équipes qui viennent jouer contre City souffrent. Leur style de jeu leur permet de dominer la possession et d’imposer un gros rythme. Demain, ce sera encore un énorme défi, mais nous avons appris de nos expériences passées. Nous allons essayer de répondre présent, en attaque comme en défense, et exécuter le plan du coach du mieux possible. »
Pour la quatrième saison consécutive, un Real Madrid – Manchester City en barrages…
« Ce sera plus difficile que jamais. Jouer contre eux est toujours un énorme défi, et encore plus sur leur terrain. Ils mettent une pression intense dès les premières minutes, donc il faudra être prêts mentalement et physiquement. La clé sera d’avoir la même mentalité que la saison dernière : rester solides, saisir nos chances et ne jamais baisser les bras. »
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