Le rêve du Real Madrid s’est brisé net face à un PSG impitoyable (4-0) en demi-finale de la Coupe du monde des clubs. Pour Xabi Alonso, ce lourd revers marque un premier coup d’arrêt. Et dans ce naufrage collectif, plusieurs joueurs ont vu leur crédit sérieusement entamé. Entre contre-performances, fautes graves et statut fragilisé, voici les 4 grands perdants du tournoi côté merengue.
1. Raúl Asencio : de l’espoir à la déroute
Ce devait être son tournoi de confirmation. Ce fut un désastre. Raúl Asencio, jeune défenseur formé à la Castilla, a vécu une Coupe du monde cauchemardesque.
Titulaire face au PSG, il a coûté cher d’entrée : un contrôle raté dans sa propre surface, punie aussitôt par Fabián Ruiz pour l’ouverture du score (6e). À peine trois minutes plus tard, une autre erreur défensive permettait aux Parisiens de faire le break. Le match était déjà terminé.
Mais ce n’était pas un accident isolé. Déjà lors des matches précédents, Asencio s’était distingué négativement :
- Face à Al Hilal : un penalty concédé bêtement.
- Face à Pachuca : une expulsion dès la 6e minute.
Trois titularisations, trois fautes majeures, et une sérieuse remise en question. Lui qui avait laissé entrevoir des qualités prometteuses sous Ancelotti, pourrait voir son avenir freiné brutalement après un tel tournoi.

2. Kylian Mbappé : une première ratée
Annoncé comme le facteur X de ce Real version Xabi Alonso, Kylian Mbappé n’a finalement été qu’un fantôme. Freiné par un pépin médical, l’attaquant français a manqué les premiers matches du tournoi, avant de faire une entrée convaincante face à Dortmund. Mais c’est bien contre le PSG, son ancien club, qu’il était attendu… et qu’il a déçu.
Pour sa première titularisation avec le Real, Mbappé est passé complètement à côté. Peu inspiré, peu impliqué, rarement dangereux, il n’a jamais semblé dans le bon tempo. Son manque d’automatismes avec Vinicius a sauté aux yeux, tout comme son absence dans le repli défensif. Une prestation terne qui interroge déjà sur son intégration… et son rôle au sein d’un collectif qu’il semble freiner plus que dynamiser.
3. Vinicius Junior : la chute se confirme
Il ne fait plus peur, il ne fait plus la différence. Depuis des mois, Vinicius Junior n’est plus que l’ombre du joueur explosif qui affolait les défenses. Depuis le Ballon d’Or manqué, le Brésilien semble éteint, comme s’il avait laissé une partie de son feu intérieur en route.
Lors de cette Coupe du monde des clubs, il n’a brillé qu’une seule fois, face au RB Salzbourg. Un éclair isolé dans un tournoi globalement très décevant. Peu de percussion, peu d’impact, une absence criante de complicité avec Mbappé… Vinicius inquiète, et pas seulement les supporters. La direction du club commence elle aussi à s’interroger.

4. Rodrygo Goes : relégué au second plan
C’est une absence qui a fait parler. Rodrygo Goes n’a pas joué une seule minute face au PSG. Et sur l’ensemble du tournoi, l’attaquant brésilien n’a disputé que 92 minutes, soit à peine 15 % du temps de jeu total. Pour un joueur qui était encore titulaire indiscutable il y a quelques mois, le signal est fort.
Ce traitement soulève une question évidente : Xabi Alonso fait-il encore confiance à Rodrygo ?
Dans une compétition où les rotations auraient pu être stratégiques, son utilisation ultra-limitée laisse penser qu’il n’entre plus dans les plans prioritaires du nouveau coach.
Conséquence directe : les rumeurs de départ se multiplient. Arsenal et le PSG suivent attentivement sa situation. Et vu son recul dans la hiérarchie offensive depuis l’arrivée d’Alonso, un transfert semble plus probable que jamais.
Récapitulatif – Les grands perdants du Mondial côté Real :
- Raúl Asencio – Enchaînement d’erreurs, confiance brisée
- Kylian Mbappé – Première titularisation ratée, intégration floue
- Vinicius Junior – Méforme persistante, statut en déclin
- Rodrygo Goes – Mis de côté, en instance de départ
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