Ce soir, sous la chaleur écrasante de New York, le Real Madrid et le Paris Saint-Germain se retrouvent pour une demi-finale palpitante de la Coupe du Monde des Clubs. Une affiche explosive, chargée d’enjeux majeurs et de symboles forts, où Kylian Mbappé affronte pour la première fois son ancien club dans un duel aux allures de règlement de comptes.
Le PSG, tout juste couronné en Ligue des Champions et lancé dans une quête ambitieuse d’un quintuplé historique, aborde cette demi-finale avec assurance. Forts de succès nets contre l’Inter Miami (4-0) et le Bayern Munich (2-0), les Parisiens ont su briller malgré les absences de Pacho et Lucas Hernández. En face, le Real Madrid, toujours invaincu dans la compétition sous les ordres de Xabi Alonso, mise sur l’éclatant Gonzalo García et sur le retour explosif de Kylian Mbappé, désormais Merengue, face à son ancien club. Le décor est brûlant, dans tous les sens du terme : plus de 35 °C attendus au MetLife Stadium du New Jersey, une fournaise qui pourrait bien peser lourd dans les jambes.

D’un point de vue tactique, Luis Enrique devrait présenter un PSG compact, rigoureux et fidèle à ses principes : un milieu de terrain articulé autour du duo Neves‑Vitinha, et une animation offensive dynamique portée par Ousmane Dembélé, malgré quelques absences de poids en défense. En face, Xabi Alonso devra trancher une question cruciale : titulariser Kylian Mbappé, remis tout juste d’une gastro-entérite, ou maintenir la confiance en Gonzalo García, révélation du tournoi avec 4 buts déjà inscrits. Un choix cornélien, à la hauteur de l’enjeu.
Mais au-delà des considérations sportives, ce match déborde de symbolisme : le retour de Mbappé face au PSG, dans un scénario où les émotions croisent le désir de revanche.
Luis Enrique reste de marbre :
En conférence de presse, l’entraîneur parisien a insisté sur l’importance de ce duel face au Real Madrid :
« C’est un match spécial. Cela prouve que nous avons bien travaillé jusque-là. Ce sera intense, motivant, imprévisible. Et c’est exactement ce que nous voulons : rester insaisissables. »
Quant à l’inévitable sujet Mbappé, Luis Enrique a éludé avec une froideur calculée. Tout au long de la saison, il a assumé que le PSG tournait mieux sans son ex-star, et les résultats lui donnent raison. Pour autant, pas question d’alimenter une guerre d’ego :
« C’est du passé. Je ne regrette rien. Ce qui compte, c’est aujourd’hui. Mbappé surmotivé ? Peut-être. Mais moi, je ne vis pas dans le passé. »
Dans cette ambiance électrique, le choc entre Mbappé et son ancien club devient bien plus qu’un simple affrontement sportif : c’est un duel de regards, de non-dits… et peut-être, de vérités à éclater.
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