À l’approche du choc entre le Real Madrid et le PSG, une question agite les supporters comme les observateurs : Kylian Mbappé débutera-t-il cette demi-finale de Coupe du Monde des Clubs ? L’international français, ancien joueur du club parisien, est au centre des débats, et Xabi Alonso fait face à un choix délicat.
Invité de l’émission La Tribu, le journaliste Raúl Varela a analysé cette situation complexe. Selon lui, Alonso reste fidèle à un principe répété en conférence de presse : la « performance immédiate ». « C’est ce que Gonzalo lui a offert, contrairement à d’autres. Ce n’est pas qu’une question de Mbappé : si Brahim ou Ceballos ne jouent pas, c’est qu’ils ne répondent pas aux exigences », a-t-il expliqué.
Varela rappelle également les enjeux qui pèsent sur le technicien basque : « Alonso a une mission claire : gagner ce tournoi. C’est un objectif prioritaire pour le Real, autant sur le plan sportif que financier. Dans ce contexte, ses choix sont parfaitement compréhensibles. »
« Mbappé doit toujours jouer »
Mais Varela ne cache pas son opinion : Mbappé doit débuter. « Quel que soit son état de forme, il doit être sur le terrain. Ce match face au PSG n’est pas comme les autres pour lui. Le laisser sur le banc, c’est prendre le risque de le braquer durablement, et Alonso ne peut pas se le permettre », conclut-il.
Le suspense reste entier, mais une chose est sûre : la décision de Xabi Alonso fera parler, quel qu’en soit le sens.
Gonzalo, la révélation qui complique tout
Autre point de tension pour Xabi Alonso : la gestion du phénomène Gonzalo García. En pleine explosion depuis le début du tournoi, le jeune attaquant bouscule la hiérarchie et pose un vrai dilemme à son entraîneur. Pourtant, comme le souligne Raúl Varela dans La Tribu, Alonso reste très mesuré dans ses déclarations : « Il n’a pas adressé un seul compliment public à Gonzalo. Il est extrêmement avare en éloges », constate-t-il.
Mais le talent du jeune madrilène parle de lui-même. « Ce que Gonzalo apporte, aucun autre joueur de l’effectif ne le propose : ni Vinicius, ni Rodrygo, ni Brahim, ni Endrick, ni même Mbappé », poursuit Varela. Un profil unique qui, en plus de marquer, perturbe les repères du staff et les certitudes d’avant-tournoi.
Le choix impossible
Dans l’émission El Partidazo sur la Cadena Cope, le journaliste Manolo Lama a lui aussi abordé le casse-tête offensif de Xabi Alonso. Et pour lui, l’équation est presque insoluble. « Mbappé va jouer, parce que c’est le PSG en face. Ce club lui doit encore 50 millions d’euros, ce match, ce n’est pas juste un rendez-vous sportif pour lui. C’est personnel, presque viscéral », insiste-t-il.
Mais Lama nuance immédiatement : « Si vous ne faites pas jouer Mbappé, il vous en voudra profondément. Et si c’est Gonzalo qui reste sur le banc, l’opinion publique criera à l’injustice. Et à juste titre. »
Entre l’envie de préserver l’équilibre du groupe et l’obligation de faire jouer les stars, Xabi Alonso devra trancher. Quelle que soit sa décision, elle fera des heureux… et des déçus.
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