En conférence de presse ce mardi, avant le choc retour des quarts de finale de la Ligue des Champions contre Arsenal, Jude Bellingham a confié ses quatre vérités. Pour le milieu anglais, il n’est pas question de demander trop aux supporters.
Il sera très précieux ce mercredi contre les Gunners. Avant le jour J, Jude Bellingham a répondu aux médias madrilènes et internationaux ce mardi. Dans les propos relayés par Marca, le milieu de 21 ans indique que ce sont les joueurs qui doivent tout faire, et non les supporters, de faire plus qu’ils ne font habituellement.
La conférence de presse de Bellingham
Les grandes soirées au Bernabéu
« Ils sont essentiels, ils créent une ambiance incroyable… et l’énergie est contagieuse. On sent la présence des supporters ; ils font ressortir le meilleur de nous-mêmes. On ne peut rien leur demander de plus que ce qu’ils ont déjà fait. Maintenant, c’est à nous de jouer. »
Le mot le plus souvent répété dans le vestiaire
« Retour. Je l’ai entendu un million de fois, j’ai regardé plein de vidéos… ça nous motive énormément. C’est une soirée sur mesure pour le Real Madrid. C’est quelque chose que les gens connaissent, inutile d’en rajouter. »
Retours magiques
« J’ai vu des vidéos sur TikTok ; c’est là que je vis ces jours-ci. Nous voulons participer à cela et contribuer à l’histoire du club. Demain est un grand jour pour nous. »
Discussions avec d’autres coéquipiers
« Je crois que la première chose que tu as dite… c’est le football. C’est tout à fait normal sur le terrain, car on est à cran, il faut être honnêtes les uns envers les autres. Tous les médias en parlent, même si vous en faites trop. On est prêts et impatients d’y arriver. »
Que signifie pour vous le fait de faire partie de cela ?
« C’est un environnement incroyable. Le match aller a été l’un des pires résultats qu’on pouvait imaginer, et maintenant tout le monde pense au retour. Ça signifie qu’on est dans le meilleur club du monde. Il y a aussi de la pression derrière tout ça ; on sait qu’il faut obtenir le meilleur résultat possible. »
14 kilomètres de moins que l’adversaire au match aller
« C’est vrai que courir plus, c’est avoir plus d’occasions. Oui, cela influence le jeu. Mais la même chose s’est produite l’année dernière : nous n’étions pas ceux qui couraient le plus et nous avons remporté la Ligue des Champions. Il faut savoir ce que signifie courir d’un côté à l’autre. Il faut savoir courir. Demain, nous allons vouloir courir beaucoup plus et j’espère avoir une meilleure stratégie pour y parvenir. »
Quand le groupe a-t-il commencé à croire ?
« Honnêtement… après le match, c’était compliqué, car c’était dur. On analyse nos points faibles, mais à force de discuter et de se remémorer nos expériences passées, c’est contagieux. Avec les gens avec qui on partage un vestiaire, c’était presque immédiat. Dans le bus, on commençait déjà à y croire… »
Comment est-ce possible, et Arsenal vous a-t-il surpris ?
« Il y a eu des soirées magiques en Ligue des Champions au Bernabéu. Nous pensons avoir nos chances et pouvoir faire beaucoup mieux. Il faut redoubler d’attention, et nous pouvons y parvenir. Nous sommes confiants dans nos chances. Ils ne nous ont pas vraiment surpris, peut-être que les fautes l’ont fait. Je n’avais jamais vu Rice commettre deux fautes (rires). Ils sont très bien organisés et jouent très bien. »
Avez-vous assez de ressources pour surmonter cette égalité ?
« Je pense que nous avons eu des matchs difficiles, mais nous avons quand même réussi à gagner. Comme je l’ai déjà dit, chaque match a ses inconvénients… mais c’est vrai que lorsque les choses tournent mal, l’importance est plus grande. Nous sommes capables de très bien faire les choses ; il faut avoir confiance en l’équipe et en nos capacités. Cela n’a rien à voir avec l’histoire du club, mais avec le travail acharné de chaque jour. »
Dernière victoire par deux buts d’écart… il y a deux mois
« C’est différent. On a joué des matchs où on n’était pas bons, mais on a retrouvé notre forme. Peut-être que ces soirs-là étaient nécessaires. Demain, il faudra marquer plus de buts. On ne s’inquiète pas si on a marqué peu de buts ces derniers mois. »
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