Le président du Real Madrid, Florentino Pérez, a beaucoup de dossiers sur la table. Fraîchement reconduit à la tête du club jusqu’en 2029, le grand patron va devoir se pencher sur Dani Ceballos, le nouveau Toni Kroos de l’équipe de Carlo Ancelotti, qui réalise une saison impeccable.
Depuis le départ de Toni Kroos, le Real Madrid a souffert au milieu de terrain. Véritable détonateur de l’équipe madrilène depuis des années, l’ancien international allemand a laissé un grand vide au sein de l’équipe. Après des semaines de tergiversations et de cafouillages, Carlo Ancelotti a fini par donner du temps de jeu à Dani Ceballos, qui n’a pas loupé sa chance. Avec un style de jeu similaire à Kroos, le milieu de 28 ans laisse des copies exceptionnelles depuis qu’il bénéficie de temps de jeu.
Les rendements inattendus de Ceballos

Beaucoup plus mature, plus expérimenté et épargné par les blessures, l’ancien d’Arsenal est aujourd’hui le vrai stabilisateur du milieu madrilène. Sur quatre titularisations consécutives, Dani Ceballos s’en tire avec de très belles notes. Lors du dernier match du Real Madrid en Liga, il a été l’un des éléments clés du succès 3-0, notamment grâce au triplé de Kylian Mbappé. En effet, lors du match à Valladolid, le nouveau Toni Kroos a été le joueur qui s’est créé le plus d’occasions, celui qui a donné le plus de passes (également dans le dernier tiers du terrain), celui qui a tenté le plus de centres, et le deuxième qui a récupéré le plus de ballons.
Avec trois occasions créées, 108 passes réussies, trois centres et quatre récupérations, Ceballos a une nouvelle fois prouvé qu’il est devenu incontournable. Cette saison, il a déjà joué 22 matchs, dont les quatre derniers en tant que titulaire, soit un total de 1 044 minutes comme le soulève Relevo. D’après le média espagnol qui compare les statistiques de Toni Kroos à celles de Ceballos, ce dernier est meilleur défensivement. En effet d’après les chiffres, Dani effectue en moyenne 3,84 tacles et 1,37 interception par match, contre 2,25 tacles et 0,72 interception pour Kroos.
Pour celui qui était sur le point de partir lors du mercato estival dernier, la situation a complètement changé. Avec un nouveau statut de joueur cadre et clé du milieu de terrain, même devant Luka Modric, poussé sur le banc, l’ancien du Real Madrid mérite une attention particulière.
Florentino Pérez doit récompenser Ceballos
Joueur du Real Madrid depuis 2017, Dani Ceballos n’a jamais autant joué pour l’équipe. Candidat à un départ définitif en ce mois de janvier en raison de son début de saison où il ne jouait pas, le natif de Utrera est aujourd’hui en train de vivre sa meilleure saison en tant que footballeur. Devenu incontournable, le milieu de 28 ans, sous contrat avec la Maison blanche jusqu’en 2027, devrait bénéficier d’une revalorisation salariale. Au vu de sa patience, de son sacrifice et de ses rendements au-delà des attentes actuellement, Ceballos devrait bénéficier d’une prolongation d’une saison avec un meilleur salaire.

Aujourd’hui cadre de l’effectif, qui devrait continuer à bonifier son talent avec l’enchaînement des matchs, Ceballos devrait quitter les 10 millions d’euros qu’il émarge actuellement pour au moins se rapprocher des jeunes comme Aurélien Tchouaméni et Eduardo Camavinga, qui touchent chacun 12,5 millions d’euros annuels. Normalement, vu son statut, son nouveau rôle de choix et surtout sa longévité, Dani devrait se rapprocher des joueurs comme Federico Valverde, qui touche pas moins de 16 millions d’euros.
Longtemps dans l’ombre de Toni Kroos, auquel il ressemble beaucoup dans sa façon de jouer, l’international espagnol, qui devrait retrouver la sélection lors des prochains rassemblements de la Roja, mérite aujourd’hui la lumière et les signes d’attention qu’il faut. Florentino Pérez devrait sceller les choses d’ici la fin de la saison pour garder encore longtemps le joueur de 28 ans, qui jouera un rôle de mentor au milieu de terrain après la retraite du vétéran Luka Modric. Avec son âge, Ceballos est aujourd’hui l’un des plus âgés et expérimentés de l’équipe de Carlo Ancelotti. Il faut l’entretenir.
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