Largement balayé par le PSG (4-0), le Real Madrid a vécu une véritable nuit noire. Dès la première période, les Parisiens ont imposé leur rythme et leur supériorité, infligeant une leçon de football rarement vue à l’encontre des Merengues ces dernières années. Une humiliation que la presse espagnole n’a pas hésité à souligner, pointant du doigt une prestation indigne du prestige madrilène.
Mais fidèle à son image de patron stoïque, Florentino Pérez a, lui, gardé son calme. Interrogé par Edu Aguirre pour El Chiringuito, le président du Real Madrid a simplement lâché une phrase lourde de symboles : « Le moral ne faiblit jamais. » Une déclaration fidèle à son caractère, inébranlable même dans les tempêtes les plus violentes.
Malgré ce revers cuisant face au champion d’Europe en titre, il serait prématuré d’enterrer le Real Madrid. L’histoire du club est jalonnée de renaissances inattendues, même au cœur des périodes les plus sombres. Le mercato est encore en cours, et les dirigeants s’activent notamment pour renforcer le flanc gauche de la défense. Rien n’est terminé, et au Real, l’orgueil est souvent le point de départ des plus grandes reconquêtes.
Nommé il y a seulement quelques semaines, Xabi Alonso vit des débuts compliqués sur le banc du Real Madrid. Mais tirer des conclusions hâtives serait une erreur. Entre la situation floue de Rodrygo, la gestion délicate du trio Vinicius – Mbappé – Gonzalo, et les doutes persistants autour du système défensif – à trois ou à quatre – les chantiers sont nombreux pour le jeune technicien basque.
Du côté des supporters madrilènes, les interrogations se multiplient. Et à l’approche de la reprise du championnat, chaque décision comptera. Une chose est sûre : la pression monte déjà… et l’affaire est à suivre de très près.
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