Depuis le début de la Coupe du Monde des Clubs, Xabi Alonso fait le pari de la stabilité. Seuls treize joueurs ont été titularisés, et parmi eux, neuf ont commencé chaque rencontre. Une base solide se dessine déjà dans l’esprit du nouvel entraîneur madrilène.
Ce noyau dur s’explique aussi par les circonstances. Entre les blessures de Militão, Camavinga et Carvajal, et l’indisponibilité de Mbappé à cause d’un virus, Alonso a dû composer sans plusieurs piliers. Résultat : il a renforcé son onze-type, parfois au détriment de certains cadres relégués sur le banc.
Rodrygo, par exemple, n’a été titularisé qu’une seule fois pour un total de 109 minutes jouées. Même constat pour Brahim Díaz, Dani Ceballos ou Lucas Vázquez, dont les apparitions sont devenues rares. À l’inverse, certaines révélations ont marqué les esprits. Arda Güler, repositionné dans l’axe, a pris de l’envergure, tandis que Gonzalo García, pur produit de la Fabrica, s’est affirmé en pointe.
Autre fait marquant : la gestion du temps de jeu. Deux joueurs n’ont pas quitté la pelouse depuis le début du tournoi – Thibaut Courtois et Fran García. Dean Huijsen, révélation défensive, les suit de près avec 503 minutes, mais sera absent pour la demi-finale après son expulsion contre Dortmund.

Aurélien Tchouaméni s’est imposé comme un élément clé, aussi bien en sentinelle qu’en défense centrale. Inusable, Federico Valverde enchaîne les performances solides malgré une saison longue et intense. En attaque, pas de surprise : Jude Bellingham, Vinicius Jr. et Gonzalo García sont systématiquement titularisés. Des repères offensifs que Xabi Alonso ne bouge plus.
Voici donc les neuf intouchables du coach basque depuis le début de cette Coupe du Monde des Clubs : Courtois, Alexander-Arnold, Huijsen, Fran García, Tchouaméni, Valverde, Bellingham, Vinicius et Gonzalo. Neuf piliers autour desquels il façonne un Real Madrid compact, discipliné et terriblement efficace.
Mais un dilemme se profile. Face au PSG, le retour en forme de Kylian Mbappé complique la donne. Pour l’aligner d’entrée, Alonso devra écarter l’un de ses neuf titulaires inamovibles. Un choix difficile à venir… reste à savoir qui fera les frais de ce casse-tête tactique.
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