Ce mercredi soir à 21h00 (heure française), le Real Madrid affrontera le Paris Saint-Germain en demi-finale du Mondial des Clubs. Une affiche de prestige, mais aussi un moment de vérité pour Xabi Alonso, confronté à un choix majeur en attaque.
Pour certains, il s’agit d’un luxe : disposer de trois attaquants de classe mondiale pour deux places. Pour d’autres, c’est l’opportunité d’observer comment le nouveau coach madrilène entend structurer son secteur offensif en vue de la saison à venir. Car l’irruption fulgurante de Gonzalo García a rebattu les cartes d’un secteur déjà en débat sous l’ère Ancelotti.
L’an passé, l’utilisation de Kylian Mbappé en position de numéro 9 avait soulevé de nombreuses interrogations. Préférant évoluer sur l’aile gauche, l’ancien Parisien avait toutefois su s’adapter, terminant meilleur buteur de l’équipe… et Soulier d’Or européen.
Mais aujourd’hui, dans un système où Xabi Alonso privilégie une défense à trois centraux et un duo d’attaque, l’équation est simple : sur les trois profils que sont Vinicius Junior, Mbappé et Gonzalo García, un devra rester sur le banc. Un choix sportif, mais aussi politique, tant chaque nom pèse lourd.
Une décision délicate à prendre
Face à ce dilemme, Xabi Alonso dispose de trois options, chacune laissant un joueur de côté.
La première consisterait à écarter Gonzalo García, véritable révélation offensive du Real Madrid, pour aligner un duo classique Vinicius-Mbappé. Une solution qui ne manquerait pas de susciter la polémique. Comme l’a souligné le journaliste Manolo Lama sur la Cope : « Si c’est Gonzalo qui ne joue pas, les gens crieront à l’injustice, et à juste titre. »
La deuxième possibilité serait de poursuivre la tendance observée lors des derniers matchs, avec Mbappé débutant sur le banc au coup d’envoi. Une option délicate à envisager, surtout si l’attaquant français affiche une forme optimale face à son ancien club.
Enfin, la troisième alternative mettrait Vinicius Junior sur le banc, laissant le duo inédit Mbappé-Gonzalo Garcia démarrer la rencontre. Le Brésilien semble en effet encore loin de son meilleur niveau durant ce Mondial des Clubs, à l’exception d’une prestation convaincante contre Pachuca.
Quel que soit le choix, Xabi Alonso devra accepter qu’un grand talent soit relégué au second plan lors de ce choc au sommet.
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