Soirée cauchemar pour Madrid : les leçons d’un 4-0 brutal

Soirée cauchemar pour le Real Madrid. Opposés au Paris Saint-Germain en demi-finale du Mondial des Clubs, les Merengues ont sombré ce mercredi soir au MetLife Stadium de New York, battus 4-0 par un PSG étincelant.

Une affiche de rêve, un scénario inattendu. Xabi Alonso face à Luis Enrique, Mbappé contre son ancien club, et une place en finale en jeu… Tout était réuni pour un choc de prestige. Mais sur la pelouse, Paris a écrasé la concurrence dès les premières minutes.

Un début de match tonitruant. D’entrée, les Parisiens mettent la pression : deux grosses occasions sont repoussées coup sur coup par un Thibaut Courtois déjà en état d’alerte (4e, 5e). Mais le portier belge ne pourra pas tout faire. À la 6e minute, une perte de balle d’Asencio dans sa surface permet à Dembélé de servir Fabian Ruiz, qui ouvre le score. Trois minutes plus tard, Rüdiger se manque à son tour : Dembélé en profite et double la mise (2-0, 9e).

Le Real suffoque. Incapables de poser le jeu, les Madrilènes subissent. Mbappé tente bien de réagir (23e), mais c’est encore le PSG qui frappe : Hakimi lance Ruiz pour un doublé express (24e). Le Real est KO debout.

Le reste de la première période est à sens unique. Kvaratskhelia manque le but du 4-0 à la 40e, et Courtois évite la catastrophe en détournant un nouveau missile de Dembélé juste avant la pause (47e).

Une seconde période sans révolte, le Real coule jusqu’au bout
La deuxième mi-temps a repris sur la même tonalité. Le Real Madrid tente timidement de se relancer, mais sans conviction. À la 53e minute, Kylian Mbappé s’essaie sur un une-deux avec Valverde… pour finalement envoyer le ballon dans les tribunes. Kvaratskhelia, bien servi à gauche, voit sa frappe fuir le cadre (57e). Le rythme baisse progressivement, un faux tempo qui convient parfaitement à un PSG serein et bien en place.

Xabi Alonso tente de changer la donne. À la 65e minute, Asencio, Vinicius et Bellingham cèdent leur place à Militao, Modric et Brahim Díaz, avant que Carvajal ne remplace Fran García (71e). Mais rien n’y fait. Les Merengues restent inoffensifs et imprécis.

Paris gère, Ramos frappe

Gonçalo Ramos manque une énorme occasion (72e), mais ce n’est que partie remise. Tandis que Valverde (74e) et Militao (85e, 87e) essaient sans succès d’inquiéter Donnarumma, c’est finalement Barcola qui percute côté gauche et sert Ramos, lequel conclut d’un plat du pied pour le 4-0 (88e). Le Real Madrid touche le fond.

Naufrage défensif total

Rarement la Maison Blanche n’avait été autant mise en difficulté. Dès les premières minutes, Asencio et Rüdiger, fébriles, ont plombé leur équipe. La défense madrilène a été dépassée dans tous les compartiments du jeu, incapable de faire face aux vagues parisiennes. Paris a transpercé les lignes avec une facilité inquiétante, profitant des moindres erreurs pour punir. Un naufrage collectif qui laisse un goût amer, tant l’écart semblait abyssal.

Une attaque méconnaissable

Si la défense a sombré, l’attaque n’a jamais existé. Ni Mbappé, ni Vinicius, ni même Gonzalo García, habituellement si inspiré, n’ont su créer la moindre étincelle. L’absence totale de liant entre le milieu et la ligne offensive a laissé le Real sans solution. Coupée en deux, l’équipe de Xabi Alonso s’est révélée impuissante, désorganisée, et surtout loin du niveau d’un demi-finaliste mondial.

Le verdict est sans appel : 4-0 pour le Paris Saint-Germain, qui valide son billet pour la grande finale du 13 juillet contre Chelsea. En face, le Real Madrid encaisse une humiliation qui marquera un tournant dans cette première édition élargie du Mondial des Clubs.

La marche était trop haute pour le Real
Il n’y a pas eu photo. Entre un Paris Saint-Germain sûr de sa force et un Real Madrid méconnaissable, l’écart de niveau fut flagrant de la première à la dernière minute. Même si les Merengues ont offert deux buts sur des erreurs grossières, les Parisiens ont dominé dans tous les compartiments du jeu. Le pressing intense et structuré mis en place par Luis Enrique a étouffé la Maison Blanche, incapable de réagir ou de proposer une quelconque alternative.

Un gouffre. Voilà ce qui a séparé les deux équipes ce soir-là au MetLife Stadium. Le Real Madrid, dépassé, impuissant, a vu ses derniers espoirs de titre cette saison s’envoler. Cette défaite 4-0 en demi-finale du Mondial des Clubs enterre définitivement une saison 2024-2025 très décevante.

Pour Xabi Alonso et ses hommes, ce match aura été une leçon. Pour le PSG, c’est la confirmation éclatante d’un collectif taillé pour la gloire mondiale.