La Fédération Royale Espagnole de Football (RFEF) vient de lancer une terrible procédure contre José Luis Munuera, arbitre du match Osasuna – Real Madrid. Au cœur d’une grosse controverse en Espagne, les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour l’officiel, qui est un pro-catalan.
José Luis Munuera est définitivement dans les problèmes en Espagne. Décrié pour son arbitrage controversé lors de la 24ᵉ journée de Liga entre Osasuna et le Real Madrid samedi soir, l’arbitre international FIFA, qui a expulsé Jude Bellingham et fermé les yeux sur deux penalties en faveur de l’équipe madrilène, est visé par une enquête. Écarté des terrains pour la 25ᵉ journée de Liga le week-end prochain en raison des polémiques sur sa personne, l’arbitre risque désormais de lourdes sanctions en Espagne.
Attention, José Luis Munuera risque gros

En effet, d’après Diario AS, la RFEF a officiellement ouvert une enquête sur les activités extra-sportives de José Manuel Munuera Montero. Outre le fait qu’il est pointé comme un arbitre pro-catalan, l’arbitre fait l’objet d’une enquête en raison de ses sociétés privées. Fondateur de la société Talentus Sports, dédiée au conseil et à la gestion sportive, il compte parmi ses nombreux clients des institutions telles que LaLiga, l’UEFA, la RFEF et certains clubs professionnels. On parle notamment de clubs comme l’Atlético de Madrid, Manchester City, Aston Villa et le PSG, entre autres.
Concrètement, la RFEF enquête pour savoir si ces activités pourraient être incompatibles avec le point 9.1 du Code réglementaire, qui s’applique « lorsque les personnes liées par cette règle (parmi lesquelles se trouvent les arbitres) ont des intérêts secondaires pouvant interférer avec l’accomplissement de leurs obligations professionnelles ». D’après les dernières informations, les liens d’affaires de Munuera ont déclenché l’alarme au sein de la Fédération Espagnole de Football, dont le département de conformité étudie s’il existe un éventuel conflit d’intérêts.
S’il est reconnu coupable, José Luis Munuera pourrait être sanctionné d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 euros et d’une interdiction d’arbitrer pouvant aller jusqu’à cinq ans. Notons que l’arbitre est normalement tenu de signaler ses activités extra-arbitrales s’il considère qu’elles peuvent être incompatibles avec son rôle. À l’heure actuelle, l’enquête n’en est qu’à ses débuts, et la RFEF est en phase de collecte de preuves.
Des révélations accablantes sur Munuera

Depuis son match controversé qui a coûté deux précieux points au Real Madrid samedi soir, José Luis Munuera voit son passé refaire surface. Comme l’indiquent des clichés qui circulent sur la toile, on voit l’officiel célébrer un but du Celta Vigo en 2019 contre la formation madrilène, alors même qu’il était dans le car du VAR. Ces dernières heures, des images du manoir qui fait office de siège à la société de Munuera ont révélé une fresque géante de Lionel Messi.
Quand on voit les décisions controversées de cet arbitre contre le Real Madrid, qui a déjà lancé une guerre ouverte contre les arbitres espagnols depuis des mois, il est difficile de ne pas parler de conflit d’intérêts. Vivement que l’enquête ouverte par la Fédération Royale Espagnole de Football aboutisse à des résultats clairs.
Notons que ce lundi, José Ángel Sánchez, bras droit de Florentino Pérez, s’est entretenu avec Medina Cantalejo, le patron des arbitres espagnols, sur les scandales arbitrals. Il faut dire que les choses commencent à bouger en Espagne pour assainir l’environnement arbitral, qui fait couler de plus en plus d’encre.
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