César Soto Grado et ses assistants VAR ont frappé fort avec un penalty litigieux sifflé contre Aurélien Tchouaméni lors du choc de la 23ᵉ journée de Liga entre le Real Madrid et l’Atlético. Après la rencontre, l’échange entre le juge de la partie et l’assistant vidéo est révélé.
« La VAR a sifflé le penalty. L’arbitre était très proche de l’action et a très bien vu ce qui s’est passé. J’ai vu un penalty similaire lors du match Athletic-Gérone. Les gens du football ne comprennent pas ça », a fustigé Carlo Ancelotti devant les médias après le nul 1-1 de son équipe contre l’Atlético Madrid.
En lutte pour la première place du classement en Liga, le Real Madrid a dû batailler dur pour revenir au score après un penalty discutable sifflé par l’arbitre César Soto Grado à la 33ᵉ. Alors que la rencontre se déroulait globalement bien, une action dans la surface de réparation, où Aurélien Tchouaméni disputait un ballon avec un joueur de l’Atlético, va déboucher sur un penalty.
L’échange épique entre l’arbitre et l’équipe VAR

Alors que Lino, le joueur des Colchoneros, n’avait aucun contrôle sur le ballon qui venait d’ailleurs de lui échapper, les arbitres VAR ont fait appel au central pour vérifier les images. Cette décision n’est d’ailleurs pas du goût de Mateu Lahoz, ancien arbitre reconnu en Liga, qui estime qu’il ne devrait pas y avoir penalty dans le but de préserver la nature du football, qui est un sport de contact. Si finalement le défenseur madrilène a été désigné coupable de la faute conduisant à l’ouverture du score, la discussion entre les arbitres est révélée.

En effet, d’après le média Relevo qui reprend les images de la chaîne Movistar qui diffuse le championnat espagnol, César Soto Grado a exigé plusieurs images ou angles de l’action avant de prendre sa décision. Malheureusement, les arbitres VAR n’avaient qu’une seule image où l’on voyait le contact entre les deux joueurs.
« J’ai besoin de plus d’images, j’ai besoin de mieux voir », demandait l’arbitre central au moment du revisionnage. « Il n’y a pas d’images », lui répondit l’équipe VAR. Contraint donc de prendre une décision au regard de la seule image qu’il avait, Soto Grado va lancer un « Ok. Je vois qu’il (Tchouaméni) a marché sur lui, c’est penalty. Je vais le donner », avant de revenir sur la pelouse. On connaît la suite.
Comme l’a dit Lahoz, avant de décider d’accorder un penalty, il fallait étudier l’action de fond en comble, notamment au départ du ballon. Malheureusement, il n’y avait pas de données suffisantes pour l’arbitre central, qui a dû se baser sur un seul cliché pour sanctionner le défenseur du Real Madrid. S’il faut continuer à siffler chaque contact dans la surface de réparation, le football, qui est un sport de contact, deviendrait un véritable cauchemar pour les défenseurs.
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