Les réactions d’experts continuent de tomber sur la polémique autour du but de Brahim Diaz contre l’Atletico Madrid mardi soir en Ligue des Champions. Alors que certains parlent d’un hors-jeu de Vinicius Junior sur l’action, Iturralde Gonzalez, ancien arbitre espagnol de renom, fait la leçon.
Le Real Madrid est venu à bout de l’Atletico 2-1 ce mardi en huitième de finale aller de la Ligue des Champions. Dans un match âprement disputé où les occasions se sont faites rares, Rodrygo Goes et Brahim Diaz ont trouvé le moyen de se frayer un espace pour marquer de jolis buts. Parlant de but, celui du milieu offensif madrilène à la 54e minute fait couler de l’encre. En effet, quelques instants après le coup de sifflet final de l’arbitre Clément Turpin, quelques médias catalans, dont Mundo Deportivo, révèlent que Vinicius Junior a interféré sur l’action du but du 2-1 en obstruant la vision d’Oblak, le gardien des Colchoneros.
L’analyse de l’expert Iturralde

Sur les médias sociaux, plusieurs Catalans profitent de l’occasion pour faire le larron. Grands rivaux du Real Madrid, les inconditionnels du FC Barcelone remettent en cause la crédibilité de l’UEFA. Sans tarder, l’instance dirigeante du football européen a mis les choses au clair en balayant ces polémiques. Pour le comité arbitral de l’UEFA, le but de Brahim Diaz ne souffre d’aucune contestation. Dans la foulée, l’arbitre espagnol Iturralde Gonzalez a pris la parole pour s’exprimer sur la polémique.
Sans langue de bois, l’ex-officiel international rappelle aux radicaux qui s’accrochent aux images de la position de Vini dans la finition de Brahim Diaz pour crier au scandale de revenir à la raison. « C’est le problème de siffler avec une photo et de jouer avec les perspectives. Vinicius bouge, il sort du but et le ballon va vers l’autre poteau où Oblak ne peut pas arriver à aucun moment, » a d’abord indiqué Gonzalez.
Avec les images à l’appui, l’ancien arbitre invite les chercheurs de noise à bien observer l’ensemble de l’action. « Au moment où le ballon quitte son pied, Oblak voit déjà le ballon et se jette pour l’arrêter, mais il n’y parvient pas. Dans le football, et surtout dans les jeux où le mouvement des joueurs est important pour élucider une situation due à une interférence, si vous mettez une photo de celui-ci, vous déformez la réalité. C’est bien que les chaînes en débattent, mais ce n’est rien. De plus, si cette photo, au lieu de la prendre de ce côté du terrain, vous la prenez de l’autre côté du terrain, cela change totalement la perspective, » a-t-il terminé.
En tout cas, le message est clair : il n’y a rien à reprocher aux arbitres français qui étaient aux commandes du derby madrilène en Ligue des Champions ce mardi.
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