Samedi prochain, le Real Madrid et le FC Barcelone s’affrontent en finale de la Copa del Rey. Pour ce match capital, Eduardo Iturralde ne cache pas sa désolation quant au choix des arbitres.
À quelques jours du tant attendu Clásico entre le Real Madrid et le FC Barcelone, Eduardo Iturralde, ancien arbitre espagnol, n’a pas hésité à exprimer ses doutes concernant les choix du Comité technique des arbitres (CTA). Ses critiques visent particulièrement la décision de désigner González Fuertes comme responsable du VAR pour la finale de la Coupe. Une déclaration qui ne passe pas inaperçue et qui éclaire les controverses récurrentes autour de l’arbitrage espagnol.
« Il ne lui reste que 3 matchs »

Pour ce match à haute intensité, le CTA a nommé De Burgos Bengoetxea comme arbitre principal sur le terrain et González Fuertes pour superviser la salle VAR. Si ces désignations semblent anodines, elles ont fait couler beaucoup d’encre. Eduardo Iturralde, lors de son intervention dans l’émission El Larguero, a livré une analyse sans concession sur ces choix. Selon lui, la nomination de González Fuertes est tout sauf fortuite : « Ils l’ont choisi parce qu’en cas de très gros scandale, s’il s’agissait d’un arbitre à qui il reste encore 7 ou 8 ans de carrière, on l’aurait grillé. Là, il ne lui reste que 3 matchs… ».
Ces mots durs reflètent un mécontentement croissant envers les arbitres désignés, jugés particulièrement polémiques. Si De Burgos Bengoetxea semble en bonne forme et est connu pour son style de jeu fluide sur le terrain, González Fuertes, lui, est loin d’être apprécié dans l’élite. « Ce n’est pas l’un de mes préférés parmi les arbitres », ajoute Iturralde, avant de reconnaître que, bien qu’il ait montré de bonnes performances l’année dernière, son rôle dans ce Clásico est source de nervosité.
Cette prise de position a rapidement enflammé les réseaux sociaux, mettant une fois de plus en lumière les tensions au sein du CTA. Pour beaucoup, ces polémiques sont le signe d’un manque de rigueur et de professionnalisme dans l’arbitrage espagnol. Selon Iturralde, ces erreurs répétées, qu’il qualifie de « grossières », nuisent non seulement à la qualité des matchs, mais également au prestige de la compétition dans son ensemble.
Le Real Madrid reste prudent

Face à cette tempête médiatique, le Real Madrid, habitué aux controverses liées à l’arbitrage, espère que les décisions des officiels resteront aussi neutres que possible. Conscient qu’il n’a aucun pouvoir sur les désignations, le club merengue préfère se concentrer sur le match et éviter toute influence extérieure qui pourrait altérer le déroulement du Clásico. « Nous voulons simplement que les arbitres soient impartiaux et qu’ils comprennent le contexte d’un match aussi important », aurait confié un représentant du club.
Cependant, les souvenirs de polémiques avec De Burgos Bengoetxea et González Fuertes restent vivaces dans l’esprit des joueurs et des supporters. Malgré tout, l’entraîneur Carlo Ancelotti se montre philosophe, affirmant que la meilleure réponse serait donnée sur le terrain. Avec les absences du côté catalan et le changement de système prévu, la formation madrilène entend tout faire pour briller.
Un changement attendu au sein du CTA
En Espagne, rien ne va du côté de l’arbitrage. Depuis des mois, les décisions des hommes en noir sont très controversées. Face aux nombreux scandales, la nécessité de réformer en profondeur l’arbitrage espagnol devient impérative, comme le souhaite Florentino Pérez. Après des années marquées par des erreurs récurrentes, il devient évident qu’un renouveau s’impose pour redorer le blason de la Liga et des compétitions nationales. Des changements au sein du CTA sont d’ailleurs à l’étude, mais les décisions finales restent incertaines.
L’arbitrage espagnol est à un tournant. Pour retrouver crédibilité et prestige, des mesures draconiennes doivent être prises. En cas d’une nouvelle prestation cataclysmique du duo De Burgos Bengoetxea et González Fuertes lors du Clásico de samedi, la pression va s’accentuer sur le CTA.
Laisser un commentaire