Annoncé sur le départ pour le Brésil où il était tombé d’accord avec les dirigeants de la Fédération après l’échec en Copa del Rey, Carlo Ancelotti a chamboulé les choses mardi soir en disant non.
Décidément, la fin de saison du Real Madrid n’en finit pas avec son lot de surprises. Alors que les blessures s’enchaînent en défense (tous les titulaires en début de saison sont forfaits pour les cinq derniers matchs en Liga), le club de Florentino Pérez veut se relever. Désireuse de changer les choses, la Maison Blanche souhaite rapatrier Xabi Alonso à la tête de l’équipe. Depuis dimanche soir, Fabrizio Romano et plusieurs sources crédibles annonçaient un départ presque acté de Carlo Ancelotti vers le Brésil, où les négociations se sont accentuées après la finale perdue du Real contre le Barça en Copa del Rey.
Le retournement de situation
Alors qu’on attendait la signature du contrat entre le coach italien et la sélection brésilienne, un coup de tonnerre est tombé. En effet, d’après les mêmes sources proches du dossier, Florentino Pérez n’aurait pas apprécié le timing des négociations entre le Brésil et Ancelotti, et aurait donc refusé de faciliter les démarches. Dans le même temps, Marca indique que c’est l’entraîneur madrilène qui aurait fait capoter les négociations pour trois raisons fondamentales : les difficultés de la vie au Brésil, et son entourage qui ne souhaite pas le voir partir dans ce pays.
Autre raison significative : l’instabilité au sein de la Fédération brésilienne de football. Conscient que la Seleção n’est pas une sélection anodine et qu’une grosse pression existe autour d’elle en raison des derniers résultats non convaincants, Carlo Ancelotti a préféré ralentir les choses en demandant d’arriver en août, ce qui n’a pas plu au président de la Fédération brésilienne de football, qui veut la signature dès ce mois de mai.
L’offre de l’Arabie saoudite qui conforte Ancelotti
Dans ce grand tohu-bohu où plusieurs se demandent ce qui arrivera en cas de non-départ d’Ancelotti pour le Brésil, l’Arabie saoudite a bondi. Toujours à l’affût des grands noms, le Fonds d’investissement saoudien, qui fait sensation depuis plusieurs années déjà, aurait pris attache avec l’entourage de l’entraîneur madrilène. Selon Relevo, Al Hilal, mythique club du pays où est passé Neymar, aurait offert 50 millions d’euros de salaire annuel à l’entraîneur italien.
Avec ce gros montant, largement supérieur à celui proposé par le Brésil, Carlo Ancelotti se verrait bien poursuivre un peu au Real Madrid et disputer notamment le prochain Mondial des Clubs. D’après les révélations de Fabrizio Romano, le Real Madrid devrait bel et bien se séparer de l’entraîneur italien. Mais avec l’échec des négociations avec le Brésil, Carletto pourrait rester jusqu’en juillet, c’est-à-dire après le Mondial des Clubs.
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