Avant le choc de la 28ᵉ journée de Liga ce dimanche contre le FC Barcelone, Enrique Cerezo, le patron de l’Atlético Madrid, est revenu sur Thibaut Courtois, son ancien gardien qui évolue actuellement sous les couleurs du Real Madrid.
Même trois jours après l’élimination contre le Real Madrid en Ligue des Champions, la gueule de bois persiste chez les Colchoneros. Sans doute assommés par le scénario de leur élimination à domicile contre le Real Madrid mercredi dernier en Ligue des Champions, les dirigeants de l’Atlético Madrid cherchent un moyen de se soulager. De Diego Simeone, l’entraîneur, à Enrique Cerezo, le président du club, tous mettent la faute de l’échec aux tirs au but sur la VAR qui a annulé le penalty de Julian Alvarez : une annulation plutôt correcte à en croire les textes qui régissent le football.
La réponse cash de Cerezo à Courtois qui a allumé Simeone
En conférence de presse après l’élimination, l’entraîneur de l’Atlético a laissé entendre que la VAR a fait une erreur en estimant avoir vu Julian Alvarez toucher le ballon deux fois. Des propos qui ont clairement frustré Thibaut Courtois, qui l’a fait comprendre. Invité à réagir aux propos de son ancien entraîneur, le gardien belge n’y est pas allé de main morte.
« Je pense que les arbitres ont vu clairement l’action et ils ont pris cette décision. J’en ai marre de la victimisation et des pleurnicheries permanentes. Les arbitres, que ce soit en Espagne ou en Europe, ne cherchent à avantager personne. Ce sont des humains qui peuvent se tromper, mais en salle de VAR, ils ont beaucoup d’écrans et de ralentis. Peut-être que ne pas avoir cherché à mettre le deuxième but, c’était plutôt ça l’erreur de sa part« , a lancé le portier madrilène en zone mixte.
Ce dimanche, Enrique Cerezo, patron de l’Atlético, est aussi revenu sur la polémique. Tout d’abord, le président des Colchoneros a répondu aux propos du gardien du Real Madrid : « Courtois doit se taire et rester calme. Il devrait être reconnaissant d’avoir joué pour l’Atlético. C’est un excellent gardien, mais il doit faire ce qu’il a fait avec nous, se comporter en gentleman », martèle le boss des Colchoneros qui doit regretter avoir laissé partir le gardien belge.
Les propos lunaires de l’Atlético sur la VAR
Dans les propos recueillis par Marca ce dimanche, Cerezo a par ailleurs critiqué la VAR qui, selon lui, a coûté l’élimination de son équipe mercredi soir en Ligue des Champions. « Jusqu’à mercredi soir, nous étions prêts pour les trois compétitions : la Ligue des Champions, la Coupe du Roi et la Liga. Mais ce jour-là, un incident avec un appareil, un système ou un outil terrifiant, qui est vraiment mauvais, qui ne sert à rien d’autre qu’à nuire aux équipes et qui s’appelle le VAR, nous a brisé l’une de nos plus grandes illusions, qui était de continuer en Ligue des Champions« , a-t-il commencé.
« Je ne critique pas le VAR pour l’erreur de l’autre jour. Parce que ce n’est pas une erreur de l’arbitre, c’est une erreur du VAR, je ne sais pas où ils ont vu que le ballon touchait deux fois la même jambe d’un joueur », déclaration surréaliste d’Enrique Cerezo qui reste déterminé à ne pas reconnaître que Julián ne frappe pas deux fois le ballon.
En tout cas, Enrique Cerezo a « explosé » contre le VAR pour rien puisque l’UEFA et l’ensemble des observateurs du football estiment juste la décision des arbitres durant cette affiche. Au lieu de reconnaître qu’ils auraient dû perdre depuis si l’arbitre Szymon Marciniak n’avait pas fermé les yeux sur deux penalties en faveur des Madrilènes. Il faut le dire, les propos des dirigeants colchoneros illustrent parfaitement le discours victimaire et secondaire de l’Atlético de Madrid. Ils croient eux-mêmes à leur propre récit, alors qu’en réalité, le Real Madrid a été la seule équipe lésée lors de cette éliminatoire.
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