James Rodríguez balance sur Zidane, 5 ans après : « Ce qu’il m’a fait au Real »

Plusieurs années après son départ du Real Madrid, James Rodriguez, véritable talent du football moderne, est revenu sur sa relation et ce qui n’a pas marché avec Zinédine Zidane, l’entraîneur qui l’a poussé vers la sortie en 2020.

Actuel joueur du Club León au Mexique, James Rodriguez (33 ans) peut nourrir des regrets sur sa carrière. Révélé en 2010 du côté de Porto au Portugal, le milieu offensif colombien a frappé dans les têtes. En un temps record, le talentueux gaucher s’est retrouvé au Real Madrid en 2014 après une saison prolifique du côté de l’AS Monaco (2013-2014, 38 matchs pour 10 buts). Attendu au tournant dans le club des galactiques, Rodriguez a eu du mal à s’imposer. Avec la concurrence rude, il a rapidement été contraint de jouer les seconds rôles, surtout avec Zinédine Zidane comme entraîneur.

« Zidane ne m’a pas mis dans les matchs clés »

Parlant de l’entraîneur français, James Rodriguez en a parlé dans le podcast Les Amis d’Edu. Revenant sur son parcours en Europe, notamment sa signature au Real Madrid qu’il indique comme l’un des grands moments de sa carrière, le capitaine de la Colombie dit n’avoir rien contre Zidane, qui ne lui a jamais fait confiance pour jouer les grands matchs.

« Zidane a toujours été mon idole. Parfois, il s’entraînait pendant un entraînement et il avait plus de qualité que nous tous. Quand Zidane est arrivé, cela a créé beaucoup de curiosité dans la presse. Moi, je n’ai eu aucun problème avec lui, je n’étais pas en colère contre lui comme on l’a dit, mais il a trouvé une grande équipe dans laquelle je n’entrais pas. Avec lui, j’ai joué, mais dans les matchs clés, il ne m’a pas mis, il mettait Kroos, Casemiro et Modric, et cela se respecte, » a indiqué Rodriguez.

« Ancelotti a une valeur particulière »

Comme il l’a indiqué dans la longue discussion avec le journaliste espagnol Edu Aguirre que Diario AS a transcrite en intégralité, James Rodriguez estime qu’avec Carlo Ancelotti, il aurait été un titulaire inconditionnel, comme il l’a été au Bayern Munich.

« Le succès ou l’échec d’un entraîneur dépend beaucoup de la façon dont il gère le groupe. Si vous regardez Carletto, vous voyez que tous les joueurs qui ont joué dans ses équipes ont été performants. Kaka a réussi avec l’Inter sous Ancelotti, à Madrid, c’est arrivé avec Cristiano, Vini, Rodrygo et moi-même. Ancelotti a une valeur particulière, pour moi, c’est le meilleur au monde. Avec lui, je jouais toujours, » a-t-il ajouté. Il faut le dire : avec le talent qu’il a et tout ce qu’il a montré, le joueur aujourd’hui devenu vétéran au Mexique aurait pu jouer de grands rôles sur le continent européen.

Malheureusement, entre polémique et blessure, Rodriguez a petit à petit perdu le rythme et l’éclat qui l’avaient conduit au Real Madrid. En effet, après son départ de la Maison Blanche, l’international colombien ne s’est pas imposé chez les Bavarois. Après, ce sont des piges dans des clubs comme Everton, Al Rayyan au Qatar où il n’a joué que 16 petits matchs pour 5 buts, Olympiacos en Grèce (23 matchs, 5 buts), São Paulo au Brésil (22 matchs, 2 buts), le Rayo Vallecano en Liga (7 petits matchs pour 0 but), et aujourd’hui au Mexique, comme Sergio Ramos (Monterrey). Avec le Club León, Rodriguez compte 2 buts en 7 matchs depuis son arrivée le 13 janvier dernier.