Les 3 grands coupables de la déroute du Real Madrid à Arsenal : « la crise a… »

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Après la déroute du Real Madrid contre Arsenal mardi soir en quart de finale aller de la Ligue des Champions, la presse espagnole se déchaîne sur Carlo Ancelotti et les joueurs. Sur Radio Marca, trois entités claires ont été pointées du doigt après le 3-0 encaissé à l’Emirates Stadium.

La dernière défaite du Real Madrid en Ligue des Champions fait très mal. En déplacement à l’Emirates pour y défier, à l’aller, les Gunners en quart de finale, la formation madrilène s’est fait corriger. Malgré la présence du trio offensif habituel et de plusieurs autres cadres de l’effectif, notamment au milieu de terrain et en défense, Carlo Ancelotti n’a pas su mettre les ingrédients qu’il faut pour sortir une équipe capable de rivaliser avec la bande à Bukayo Saka.

Les trois grands responsables du fiasco

Les 3 grands coupables de la déroute du Real Madrid à Arsenal : "la crise a..."

Pendant que plusieurs s’acharnent sur Courtois, David Alaba et d’autres, plusieurs débatteurs sur Radio Marca ont également ciblé Carlo Ancelotti et Florentino Pérez dans la déroute. D’après nos confrères espagnols, le président madrilène, à force de refuser de faire des recrutements et de remplacer l’entraîneur qui semble ne plus avoir la main depuis plusieurs semaines, est responsable de la médiocrité qu’affiche actuellement le Real Madrid.

Les interventions musclées sur Radio Marca après le 3-0

Les 3 grands coupables de la déroute du Real Madrid à Arsenal : "la crise a..."

David Bernabéu : « Le Real Madrid joue mal collectivement. Hier, ils se sont comportés comme une petite équipe, essayant de survivre. Si Mbappé avait marqué ses occasions, on ne parlerait pas de ça, mais Madrid se serait ridiculisé footballistiquement, comme il l’a souvent fait, même en gagnant. »

Pedro Riesco : « Le banc madrilène a été une tragédie. Et que peut faire Ancelotti avec cette défense, car c’est un drame défensif.« 

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Antonio Sanz : « De nombreux joueurs se sont promenés à l’Emirates, et ce n’est pas la faute d’Ancelotti. Le football appartient aux joueurs, et à l’entraîneur qui ne les perturbe pas. Le plus simple est de rejeter toute la faute sur Ancelotti, mais le club doit réfléchir à la confection de son effectif. Je pense que cette défaite est plus douloureuse car elle est plus significative, mais il ne faut pas tout brûler. »

Látigo Serrano : « Le Real Madrid en a pris un et a baissé les bras, car après le premier, quatre autres occasions se sont présentées. La crise madrilène ne date pas d’aujourd’hui, elle date d’août. La crise madrilène a trois pères : Ancelotti, les joueurs et Florentino Pérez. »

Álvarez de Mon : « Le Real Madrid nous avait prévenus toute la saison. Depuis longtemps, chaque fois qu’ils ont affronté une équipe compétente cette saison, ils ont eu du mal. Et pourtant, beaucoup d’entre nous penseront mercredi que c’est possible. »

Javier Tinto : « Cette défaite fait moins mal que les gens le pensent. Rodrygo n’est pas apte à être titulaire au Real Madrid, c’est un très bon remplaçant. Le banc madrilène était un désastre : Fran González, Fran je-ne-sais-qui je-ne-sais-quoi, Chema, Lorenzo, Gonzalo… Mais c’est quoi, ça ? Il faut garder Rodrygo comme remplaçant. »