Considéré comme l’autre protagoniste de la grave blessure de Dani Carvajal samedi dernier en Liga, Yéremy Pino a pris la parole devant les médias espagnols ce mardi pour s’expliquer. Très touché moralement après le drame, le jeune joueur de Villarreal a partagé son émotion.
Lors de ses deux derniers matchs avec les Sous-Marins Jaunes de Villarreal, Yéremy Pino s’est retrouvé impliqué dans deux cas de blessure grave. Titulaire dans le duel de la sixième journée de Liga contre le FC Barcelone le 22 septembre dernier, le jeune international de 21 ans a assisté à la grave blessure de Marc-André ter Stegen juste avant la pause. S’il était sur le banc lors de la victoire de son équipe lors de la septième journée contre Las Palmas, Pino a retrouvé les pelouses samedi dernier contre le Real Madrid au Santiago Bernabéu. Entré en jeu à la 68ᵉ minute, le joueur qui compte 139 matchs avec son club formateur s’est une nouvelle fois retrouvé en plein cœur de la grave blessure de Dani Carvajal.

Alors que le score était de 2-0 en faveur de l’équipe de Carlo Ancelotti, qui tenait parfaitement son avantage et filait vers une victoire tranquille, le jeune ailier gauche a tenté de disputer un ballon avec le vétéran madrilène dans les temps additionnels. Sans vraiment le vouloir, un contact malheureux a marqué l’action qui a fini par coûter la saison de Dani Carvajal, laquelle s’est brisée plusieurs ligaments du genou droit. En larmes et très touché psychologiquement dans les vestiaires après la grave blessure, qu’il a lui même connu la saison dernière, Yéremy Pino s’est confié à la presse espagnole.
Les confidences de Pino sur le drame
À en croire les mots du joueur de Villarreal, il faisait tout pour ne pas toucher le défenseur madrilène de 32 ans. « J’essayais de toucher le ballon pour le sortir, je pense que je ne le touche pas, et il lance sa jambe et me frappe. C’était très dur de voir comment il a souffert sur le terrain. Quand je l’ai entendu… j’ai su qu’il s’était passé quelque chose« , a t-il d’abord expliqué avant d’évoquer son histoire contrastée avec les ruptures de ligaments croisés de ces dernières semaines auxquelles il est mêlé.
« Quand vous avez quelque chose au genou, vous le savez. Vous ressentez le ‘clac’. Quand c’est arrivé, les fantômes sont apparus dans ma tête. Sur les deux derniers matchs que j’ai joué, ça m’est arrivé (avec Ter Stegen avant), et vous essayez d’éviter ça, mais c’est compliqué…« , conclut Pino. Il faut dire que pour les deux dernières blessures du ligament croisé du genou en Liga, c’était beaucoup plus de malchance qu’autre chose. C’est aussi ça, le football, qui est un sport de contact.
Laisser un commentaire