Manchester City et le Real Madrid se retrouvent une fois de plus en Ligue des champions. Un duel qui commence à ressembler à un rendez-vous annuel, tant les deux clubs se croisent sur la scène européenne. Pep Guardiola s’est exprimé sur cette nouvelle confrontation et sur les défis qui attendent son équipe dans un calendrier surchargé.
Quatrième affrontement consécutif, cinquième en six ans : Manchester City et le Real Madrid ne cessent de se croiser en Ligue des champions. Lors de la dernière édition, les Madrilènes ont pris le dessus aux tirs au but, une revanche après l’humiliation 4-0 subie au match retour l’année précédente. Mais cette saison, les deux équipes se retrouvent un peu plus tôt dans la compétition. Faute de n’avoir pas su se qualifier directement pour les huitièmes de finale, le Real Madrid et Manchester City vont se retrouver en barrages. Interrogé sur ce tirage, Pep Guardiola a confié son sentiment, avouons-le, il n’est pas serein et ravi de retrouver les hommes de Carlo Ancelotti.
« C’est presque devenu un derby. Quatre années de suite face au Real, c’est spécial. Le Bayern et Madrid sont deux des plus grandes équipes, et ce sera encore un énorme défi. Nous allons essayer d’être prêts, avec un match aller à domicile avant le retour au Bernabéu. », a-t-il d’abord déclaré dans des déclarations relayées par Digital Bernabéu. Ce duel est devenu un classique du football européen, opposant deux styles bien distincts. D’un côté, la rigueur tactique et la possession prônées par Guardiola, de l’autre, l’expérience et l’efficacité du Real Madrid, porté par son ADN de compétiteur.
Guardiola panique face au calendrier infernal
Si l’opposition face aux Madrilènes s’annonce déjà périlleuse, l’entraîneur espagnol pointe un autre obstacle : l’enchaînement des rencontres. « Jouer contre Madrid est toujours compliqué, mais le vrai problème, c’est ce qui se passe entre ces matchs. Nous avons Newcastle à gérer, et le calendrier n’a jamais été tendre avec nous », a-t-il déclaré avec une pointe d’ironie. La Premier League impose un rythme effréné, et Guardiola regrette que l’Angleterre ne suive pas l’exemple d’autres championnats : « Dans certains pays, on joue le vendredi avant un match de Ligue des champions pour laisser un jour de repos en plus. Ici, ce n’est jamais le cas. Les diffuseurs décident, et nous devons nous adapter. »
Ce manque de repos entre les rencontres peut peser lourd sur les organismes, surtout à l’approche des phases finales où chaque détail compte. L’entraîneur espagnol sait qu’il devra jongler entre ses titulaires habituels et ses remplaçants pour éviter une baisse de régime au moment clé. Face à une telle accumulation de rencontres, Guardiola devra trouver la bonne formule pour préserver ses cadres tout en restant compétitif.
De leur côté, les hommes d’Ancelotti sont bien décidés à conserver leur couronne. Le Santiago Bernabéu sera, une fois de plus, le théâtre d’un affrontement crucial. Un classique européen qui promet encore des étincelles. Au-delà de la simple qualification pour le tour suivant, ce duel représente une bataille d’ego entre deux des plus grands clubs d’Europe. L’Europe du football retient son souffle avant ce choc titanesque. Qui prendra l’avantage cette fois ? Réponse sur le terrain.
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