Avant le match des huitièmes de finale de la Ligue des champions contre l’Atlético Madrid, Carlo Ancelotti a comparu devant la presse espagnole. Devant les médias, le coach italien s’est montré très rassurant sur la forme de son équipe malgré la taille du défi.
Vainqueur de la première manche des huitièmes de finale de la Ligue des Champions la semaine dernière, le Real Madrid va tenter de parachever le travail ce mercredi. Avec un but d’avance (2-1), Carlo Ancelotti et ses hommes devront se montrer très sérieux pour maîtriser les Colchoneros. Pour ce duel qui s’annonce électrique, avec un arbitre expérimenté qui ne porte pas toujours chance aux Madrilènes, on connaît déjà la composition probable. Devant la presse espagnole dans la salle du Ciudad ce mardi, Ancelotti a fait de grosses confessions. Voici la teneur de la discussion du coach italien avec les journalistes.
Comment se présente l’équipe ?

« Nous arrivons en forme, motivés comme toujours dans cette compétition. Ce sera un match difficile et nous le savons, mais nous sommes confiants pour continuer dans cette compétition qui est très spéciale. C’est un match qui nous permet de continuer à rêver dans cette compétition, comme nous l’avons fait lors des années précédentes. Cette année, c’est plus compliqué, mais nous avons toujours la même confiance de pouvoir nous battre jusqu’au dernier match. »
Depuis l’arrivée de Simeone, la balance entre l’Atleti et le Real Madrid s’est équilibrée, sauf en Ligue des champions… Comment cela se fait-il ?
« Je me souviens de tous les matchs face à l’Atlético et ils ont été équilibrés. Parfois nous avons plus gagné en Ligue des champions, parfois c’était eux. Demain ce sera pareil. La qualification se décidera à partir de la qualité et des petits détails. »
Le MVP du match aller était Rodrygo, mais Brahim a joué à un haut niveau. Modrić aussi. Si Brahim et Modrić ne jouent pas demain, ce serait injuste pour eux ?
« J’ai plus de 11 joueurs qui peuvent jouer ce match. Ceux qui ne jouent pas d’entrée et entrent en jeu ensuite vont apporter. C’est un match où un changement bien fait peut faire la différence. »
Qu’est-ce qui est le plus important pour demain, courir ou faire la différence ?
« Si vous courez trop, vous pouvez égaliser, mais si vous faites la différence, vous gagnez probablement le match. L’objectif est que nous voulons jouer les quarts de finale, peu importe avec quels joueurs. Travailler les penaltys est difficile en raison de l’ambiance et de la situation mentale, mais nous ne pensons pas en arriver là. Nous pensons à bien préparer ce match. »
L’importance de Modrić

C’est une coïncidence. Je ne regarde pas les statistiques quand je prépare mon équipe. Ne vous inquiétez pas pour Modrić, je ne regarde pas ce genre de choses.
Vous avez joué 27 fois contre Simeone. Est-il l’entraîneur qui vous a demandé le plus d’efforts ?
« Je le considère comme un grand entraîneur de football. Nous avons une idée du football très similaire. J’ai beaucoup de respect pour l’entraîneur, il est fantastique et nous avons la même idée du football. »
Qu’attendez-vous de l’entente entre Vinícius et Mbappé, certains disent que l’entente est compliquée ?

« Je ne l’ai pas vue et je ne peux pas en parler avec les deux joueurs : ils s’entendent très bien. »
Qui décroche la qualification, les joueurs ou les entraîneurs ?
« Les responsables de la victoire sont les joueurs, pour une défaite vous le savez déjà. Tous les entraîneurs le savent clairement : le seul responsable est l’entraîneur. Ce n’est pas nouveau, cela se sait et nous en sommes conscients. Je suis à un poste très convoité, c’est juste que pour un travail que j’aime, j’ai la responsabilité que je dois avoir. »
Comment allez-vous contrer l’Atlético ?
« Ce que nous devons faire, c’est faire en sorte que les joueurs soient focalisés sur ce que nous devons faire avec et sans ballon. Nous devons prendre en compte comment attaquer le bloc bas, comment sortir du pressing ou comment partir en contre. L’Atlético peut jouer de manières différentes : défensivement, offensivement, en contre… Comme le Real Madrid. »
Vous avez dit qu’on ne peut pas reproduire la pression d’une séance de tirs au but à l’entraînement. Pourriez-vous nous en expliquer un peu plus ?
« Dans un entraînement de penalty, on peut voir qui tire le mieux. Quand nous faisons la liste des penaltys, nous prenons en compte ce que nous voyons aux entraînements. Si l’un est plus précis, plus serein, s’il regarde le gardien… En préparant cette liste, nous ne prenons pas en compte l’aspect mental, qui est très important. J’ai eu des joueurs qui tiraient très bien mais qui n’avaient pas cette sensation en tirant un penalty. »
« Si je dois choisir pour une séance, l’aspect mental est plus important que la technique. Si vous n’êtes pas bien au niveau mental, vous n’êtes pas bien au niveau technique pour tirer un penalty. J’ai gagné la Ligue des champions avec des défenseurs qui tiraient les penaltys : Serginho, Nesta… Ce n’est pas mal qu’un joueur lève la main et dise qu’il ne veut pas tirer le penalty. Il faut en prendre la responsabilité quand on se sent bien. »
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