Quelques jours après sa sortie piquante sur la FIFA, qui aurait avantagé l’Argentine lors de la Copa América 2024, James Rodríguez voit son club mexicain, León, être exclu de la Coupe du Monde des Clubs. Une sanction qui pose problème au vu des circonstances.
Perdu dans le championnat mexicain depuis la fin du mois de janvier, où il a quitté le Rayo Vallecano (en Liga espagnole), James Rodríguez tente de retrouver la joie du côté du Club León. Star du championnat mexicain, comme Sergio Ramos qui évolue du côté du CF Monterrey, Rodríguez pensait conduire son équipe au Mondial des Clubs prévu en juin prochain aux USA. Qualifié pour cette compétition qui s’annonce palpitante, le club León vient malheureusement de se faire exclure de la compétition en raison de la propriété de plusieurs clubs. À quelques mois de la compétition, la FIFA a lâché la terrible nouvelle ce vendredi.
L’exclusion du Club León qui ne passe pas
À en croire l’instance de Gianni Infantino, l’exclusion du club de James Rodríguez est motivée par le fait que le Grupo Pachuca possède à la fois León et Pachuca, donc un seul pouvait participer. Si la décision peut être comprise puisque les règles de la FIFA sont claires sur le sujet, un gros problème se pose. En effet, des clubs comme les Seattle Sounders et l’Inter Miami, qui sont tous gérés sous la même structure d’entreprise, techniquement détenue par la ligue, sont eux autorisés à disputer la prochaine Coupe du Monde des Clubs.
Si la règle de la FIFA est d’empêcher les équipes appartenant au même groupe de propriété de participer au même tournoi, comment la MLS peut-elle s’en sortir ? Où est la cohérence ? Pourquoi exclure le Club León et maintenir, par exemple, l’Inter Miami de Lionel Messi ou les Seattle Sounders ? Du côté du Mexique, la frustration est totale, et plusieurs estiment que le fair-play ne devrait pas être sélectif. Pour les adeptes de la théorie du complot, le Club León est puni à cause des propos de James Rodríguez, qui accusait récemment la FIFA d’avoir favorisé l’Argentine lors de la Copa América 2024.
Les mots de James Rodríguez qui n’ont pas plu ?
Dans un entretien avec Edu Aguirre, journaliste dans l’émission El Chiringuito TV, l’ancien joueur du Real Madrid, qui se disait plus fort que Zidane et Modrić à son prime, a semé le doute sur la transparence entourant l’Argentine.
D’après lui, le sacre du pays de Lionel Messi à la Copa América 2024 est dû principalement à plusieurs magouilles qui ont empêché la Colombie d’aller au bout. « Oui, nous avons réalisé une excellente Copa, sur le plan personnel, c’était spectaculaire. Nous voulions le titre et nous étions proches, mais à cause de facteurs externes, nous n’avons pas pu être champions d’Amérique. L’arbitre ne nous a pas sifflé deux penalties, et pour moi, l’un d’eux était clair. Dans tous les matchs, les enregistrements audio du VAR ont été publiés, mais pas en finale, il y a eu quelque chose d’étrange, » a d’abord glissé Rodríguez.
Pour appuyer ses dires, Rodríguez indique que le fait que son pays ait été placé du côté du tableau relevé, où se trouvaient le Brésil, l’Uruguay et les adversaires les plus forts, alors que l’Argentine a été placée du côté où les adversaires étaient plus faibles après la phase de groupes, était un signe. « De plus, nous avons beaucoup plus voyagé, mais ce ne sont pas des excuses malgré tout. Nous sommes arrivés en pleine forme à ce match, nous avons réalisé une grande performance en finale, et ils nous ont marqué un but à trois minutes des tirs au but, » a lâché le joueur de León dans les propos relayés par Dario AS.
Aujourd’hui, ses propos reviennent sur la table et certains estiment que la FIFA n’aurait pas digéré ses insinuations, d’où la sanction. En tout cas, chacun pensera ce qu’il veut de la situation. Notons que, dans une missive, le Club León s’est indigné de son expulsion de la prochaine Coupe du Monde des Clubs et exige une gouvernance transparente et impartiale, en particulier sur la scène mondiale.
Notons que le club Mexicain compte se battre devant la justice. Loin de se laisser faire, les dirigeants de Leon annoncent des actions contre la FIFA. Affaire à suivre.
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