Les langues se délient après la cérémonie du Ballon d’Or 2024. Alors que la situation de Vinicius Junior continue de faire parler, Paché Andrade, journaliste colombien en charge de voter pour son pays, a apporté des éclaircissements sur les changements apportés par l’UEFA.
Depuis le 28 octobre dernier, le monde du football est en ébullition. Alors qu’on s’attendait à une riche cérémonie de remise du trophée du Ballon d’Or 2024, déjà promis à Vinicius Junior, un retournement de situation total s’est produit. En effet, contre toute attente, c’est le milieu de terrain espagnol Rodri qui a été désigné comme le successeur de Lionel Messi. Mis au courant de cette nouvelle amère, le Real Madrid a boycotté la cérémonie, soupçonnant l’UEFA d’avoir influencé les choses.
Les confidences du Colombien
Estimant que les nouvelles règles de cette année avaient été instaurées par l’UEFA, qui se joignait pour la première fois de l’histoire à l’événement dans le but de pousser les votants à écarter Vinicius Junior, les dirigeants madrilènes ont brillé par une absence qui fait énormément jaser. Depuis cette cérémonie, qui restera dans l’histoire comme l’une des plus controversées, des révélations croustillantes tombent. Comme confié à la célèbre émission espagnole El Chiringuito TV, Paché Andrade, responsable des votes pour la Colombie, indique que l’arrivée de l’UEFA n’a pas été sans conséquence.
Pour le journaliste, qui a voté pour Vinicius Junior en première position, la façon de voter a changé. « La différence réside dans la façon dont nous votons. Maintenant, nous entrons dans un box, et l’IA nous demande comment nous votons, puis nous votons. Avant, nous ne faisions pas de cette manière. Mais cela ne signifie pas un changement de fond ; ce n’est qu’un mécanisme de vote différent qui ne modifie pas notre choix personnel, » explique le commentateur colombien.
« Je ne vois pas ce qu’aurait pu faire Vinícius »
S’il estime n’avoir subi aucune pression au moment de son vote, qui a été libre, Andrade considère que l’ajout du fameux critère de Fair-Play, qui a joué en faveur de Rodri, n’a pas sa place. « J’ai été surpris que Rodri l’emporte, mais cela ne signifie pas qu’il ne le mérite pas. Je ne comprends pas ce que signifie le Fair-Play dans ce cas précis », a glissé le votant colombien.
Par ailleurs, le journaliste pointe une grosse confusion au sein de France Football concernant ce critère que plusieurs journalistes ont utilisé pour écarter Vinicius Junior de leur top 3. « Je ne sais pas ce que signifie le Fair-Play dans ce cas précis. Du côté de France Football, ils ont évoqué le Fair-Play qui doit exister dans toute élection ; pour ma part, je ne comprendrais pas qu’un joueur figure sur la liste tout en ayant enfreint le Fair-Play. Je ne vois pas ce qu’aurait pu faire Vinícius pour justifier qu’on ne puisse pas voter pour lui en première place, » a-t-il conclu.
En tout cas, quand on voit que tous ces changements sont arrivés comme par hasard quand l’UEFA s’est jointe à l’événement, on peut comprendre la colère des Madrilènes.
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